Revue de presse PSG : Villefranche, Verratti, Paredes, notes…
Vu et lu au sujet du PSG ce jeudi 7 février 2019 dans la presse hexagonale.
« Le PSG a eu besoin d’aller en prolongation pour battre Villefranche-sur-Saône (3-0), club de National. Quelques jours après leur première défaite en championnat contre Lyon, les Parisiens ont été complètement inoffensifs jusqu’à la 102e minute et l’ouverture du score signée Julian Draxler, commente l’AFP. Au coup d’envoi, Tuchel avait choisi d’aligner une équipe remaniée. Mais il a dû se résoudre à faire entrer ses stars Mbappé et Cavani en cours de jeu. Toujours pas de Verratti, en revanche. Pas très rassurant à moins d’une semaine d’affronter Manchester United en Ligue des champions. »
« Paris s’est tout sauf rassuré, juge L’Equipe. 120 minutes de jeu qui vont peser très lourd dans la gestion de certains joueurs à six jours du déplacement à Manchester. […] Problème, le match face à Villefranche a confirmé que Paris disposait d’un banc peu efficace. […] Le chantier de l’entrejeu est là, béant. Et les nouvelles venant de Verratti ne sont guère rassurantes. Il n’a pas fait le déplacement hier. Une rechute ? « Non, un autre endroit, je ne sais pas trop, a expliqué l’Allemand, sans trop convaincre. On décidera demain ou après-demain s’il peut jouer contre Bordeaux. » Dans le meilleur des cas, l’Italien aura joué une fois avant Manchester. Difficile de le voir dans ce contexte aligné d’entrée.[…] Les latéraux – Meunier, Bernat – n’ont rien apporté. Les joueurs de côté – Diaby, Di Maria – non plus. Neymar a caché beaucoup de carences dans ce secteur depuis des mois. Et là, en son absence, ça se voit. Beaucoup. »
« Paredes s’est montré d’entrée comme un leader
technique, donnant des consignes du bras et
réclamant beaucoup le ballon, lit-on
également.
Bien sûr, c’était surtout de la posture
physique, puisque la communication orale reste
limitée, même pour le trilingue Draxler. […] Ce
qui inquiète le plus les supporters parisiens,
c’est de savoir ce que vaut ce numéro 6 plus
constructeur que destructeur. S’il a coupé
beaucoup de trajectoires grâce à sa lecture du jeu et son sens de
l’anticipation, la 43eminute n’allait
pas totalement rassurer les plus sceptiques. Trop dilettante,
Paredes s’est fait transpercer par
Benedick. »
Les notes de L’Equipe : Areola 5 / Meunier 5 / Kehrer 5 / Marquinhos 6 / Bernat 2 / Paredes 5 / Draxler 5 / Di Maria 3 / Diaby 4 / Nkunku 3 / Choupo-Moting 3
Les notes du Parisien : Areola 5 / Meunier 4 / Kehrer 5 / Marquinhos 5 / Bernat 2 / Paredes 3 / Draxler 5 / Di Maria 3.5 / Diaby 3.5 / Nkunku 3.5 / Choupo-Moting 3
« Le 3-0 final n’est pas illogique au regard des forces en présence et du coup d’accélérateur qu’ont su donner les Parisiens dans le money-time. Mais il témoigne surtout des lacunes du PSG en ce début d’année, observe Le Parisien. A commencer par l’inconsistance de ses doublures. Le pensum de Choupo-Moting, le déchet de Diaby et Nkunku, le fantôme de Meunier témoignent avant tout du manque de profondeur du banc. »
Thomas Tuchel « ne s’est pas montré très rassurant au sujet de l’état de santé de Verratti. Un forfait à Old Trafford mardi n’est même plus à exclure, et le manque de solutions au milieu est toujours plus criant. Hier, il a lancé Paredes. Si l’ancien du Zenit a démontré ses qualités techniques et de passe en première période, il a totalement disparu après la pause. Difficile d’imaginer qu’à ce stade de sa préparation, il puisse soutenir le rythme élevé d’un match de Ligue des champions », ajoute le quotidien.