Roger-Petit : « Au PSG, Cavani n’est pas fait pour être Dieu, mais messie »

Le PSG n’aura donc qu’un vrai avant-centre cette saison. Et même si celui-ci se nomme Edinson Cavani, c’est une faute grave, avance le « Cavaniste » Bruno Roger-Petit.

« Sans Cavani le PSG est nu. On sait que l’Uruguayen, dès que l’on cite son nom, est l’objet des sarcasmes les plus convenus. Et pourtant, le PSG en est bien là. Seul Cavani pourra tirer ce PSG là vers le haut, en compagnie de Verratti ou Ben Arfa. Les croyants en Cavanisme s’en réjouissent, qui continuent de penser, contre la doxa dominante, que l’attaquant sort du moule dont on fait les géants du football, écrit le journaliste sur son blog Sport24. Le PSG est désormais dépendant du seul Cavani parce qu’il ne s’est pas donné la peine de recruter un autre avant centre de dimension internationale après le départ d’Ibrahimovic. Face à Saint-Etienne, on a encore pu constater les dégâts qu’engendre cette situation aberrante. Cavani sur le banc et Jésé en pointe, c’était zéro. Et Ben Arfa après Jésé au même poste, un peu au-dessus de zéro. (…) Avec ce PSG là, en méforme, malade ou blessé, Cavani ne sera suppléé par personne. Ni Jésé, ni Ben Arfa, ni Augustin que visiblement Emery répugne à lancer dans le grand bain du PSG. Cette situation n’est pas un cadeau pour un joueur contesté comme Cavani, qui fait peser sur ses épaules des responsabilités qui ne devraient pas être les siennes. Dans le contexte actuel, avoir créé une situation pareille relève de la faute professionnelleAu PSG, Cavani n’est pas fait pour être Dieu, mais messie. Certains objecteront que voir en Cavani le messie qu’attend le PSG, c’est lui promettre un destin douloureux. En apparence, oui, mais en fait, non. Quant à redouter d’être crucifié, cela ne devrait pas trop le perturber, il en a l’habitude. Et question résurrection, il a déjà fait ses preuves. »

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