Roger-Petit : « Ibrahimovic était à la fois la grandeur et la limite du PSG, rien de commun avec Neymar »

La victoire du Paris Saint-Germain face à Saint-Etienne (3-0), vendredi, n’a pas forcément convaincue tous les observateurs du football. Avec 4 victoires en 4 matches et 12 points à la tête du classement de Ligue 1, l’essentiel est ailleurs pour Bruno Roger-Petit. Le journaliste pense que le PSG de Neymar ne sera pas celui d’Ibrahimovic et que le club grandit avec le Brésilien.

« Il y a deux saisons et plus, l’équipe était dans la dépendance charismatique de l’ombrageux Ibrahimovic, dévoreur de lumière pour lui-même. L’an passé, elle était en manque de figure charismatique. Aujourd’hui, elle possède Neymar, renoue avec cette dépendance qui a toujours été dans l’ADN du PSG, de Dahleb à Susic en passant par Raï ou Pauletta, et tout change, explique Bruno Roger-Petit sur son blog du Figaro[…] Le PSG jouait pour que brille Ibrahimovic, mais sans espoir de reconnaissance de la part de la statue géante. Il a fallu que le colosse s’érode, au fil du temps, pour que l’on réalise le contraire de la situation. Ibrahimovic était tout à la fois la grandeur et la limite du PSG, celui empêchait ses coéquipiers de s’émanciper. Il imposait, mais ne proposait rien. […] Rien de commun avec Neymar. Le Brésilien emporte avec lui ce qui fait l’essence du football, le partage. Il attire et tire ses coéquipiers dans la lumière. Il ne les éclipse pas. Il les rend meilleurs sans les inhiber, détaille-t-il. Le match contre Toulouse en fut l’exemplaire démonstration. Et celui de vendredi soir, face à Saint-Etienne, la confirmation, quand bien même le génie n’a lui-même pas brillé de mille feux. Neymar communique une joie et un plaisir de jouer ensemble, par tous et pour tous, qui est comme une grâce offerte à ses coéquipiers. »

 

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