Roger-Petit se demande si Emery est « the right man at the right place » au PSG

Après avoir été en guerre contre Laurent Blanc, Bruno Roger-Petit commence à douter d’Unai Emery, son successeur au PSG.

« Le football est aussi affaire d’humanité. Pascal Dupraz n’a pas seulement donné une leçon tactique à Emery ce vendredi, il a fait beaucoup plus. Il lui a rappelé que le sport est aussi une affaire d’hommes. Et de sentiments, commente le journaliste sur son blog Sport24. Un entraîneur qui se paye un joueur comme Ben Arfa doit être victorieux et glorieux. Sinon, c’est la chute. Ben Arfa ne joue pas, mais Thiago Motta, si. Et on a vu le résultat. Un carton jaune. Un rouge évité de justesse. Un contrôle de balle de U12F qui offre le 2-0 à Toulouse. Un ratage complet. (…) à travers la gestion de la personnalité Ben Arfa, il est aussi autorisé de se demander si Emery n’est pas en train de faire fausse route dans la gestion globale du « vestiaire ». (…) La question, aujourd’hui, est bel et bien de savoir si Emery est « the right man at the right place » au PSG. Les défenseurs d’Emery (qui sont souvent des procureurs de Ben Arfa) plaident la patience. « Attendez de voir », disent-ils, « ce qu’il a réussi à Séville, il peut le réussir à Paris ». Certes. Mais ont-ils perçu que le temps médiatique n’est plus celui des années 70, 80, 90 ? Et le précédent Banega de Séville, joueur humilié de la même façon que Ben Arfa par Emery avant de devenir un des joueurs clés n’est pas nécessairement transposable à Ben Arfa. Si tous les êtres humains étaient dotés de la même psychologie, ça se saurait. A Toulouse, on a constaté la nervosité d’Aurier, de Motta, de Di Maria… Mais à la fin, que se passe-t-il dans une équipe qui ne devrait jamais perdre sur la pelouse du Stadium ? Répétons-le encore : nous sommes ici persuadés qu’Emery était le bon choix pour succéder à Laurent Blanc. Qu’il est tactiquement et techniquement supérieur. Mais force est de constater qu’il a raté en grande partie, pour le moment, son atterrissage parisien. A Paris, le temps compte triple. (…) Le tableau noir, c’est bien joli, encore faut-il avoir envie de le faire vivre sur la verte pelouse. La vérité est cruelle, mais elle est. Pour le moment, il se passe quelque chose à Toulouse, avec Dupraz, qui ne se passe pas au PSG, avec Emery. »

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