Rome ne s'est pas faite en un jour
Le billet de Nicolas Hortus
Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir dit et annoncé sur Canal-Supporters : le recrutement parisien devrait se faire en deux étapes. La première, nous sommes en plein dedans avec les transfert des joueurs précédemment cités. Nicolas Douchez, l’un des meilleurs gardiens de la Ligue1 ; Kévin Gameiro, jeune attaquant plein de promesses, international français et deuxième meilleur buteur du championnat de France ; Blaise Matuidi, international français également, capitaine de Saint-Etienne à 23 ans et suivi par de nombreuses grosses cylindrées européennes ; Jérémy Menez, autre international tricolore, dribbleur d’exception, encore jeune mais expérimenté ; Milan Bisevac, international serbe, troisième meilleur défenseur central du championnat de France derrière Armand et Sakho selon L’Equipe. Que vous faut-il de plus? Des noms ronflants? Des sommes records dépensées? Le QSI n’est pas forcément là pour ça comme l’ont affirmé Leonardo et Nasser al-Khelaifi lors de leur conférence de presse commune. Cette première partie de mercato aura principalement servi à renforcer une équipe décimée par les fins de contrats. Et il faut vraiment faire la fine bouche pour crier au scandale à la vue de ces premiers transferts.
Alors oui les médias nationaux et étrangers profitent de la richesse de notre nouvel actionnaire majoritaire pour glisser certains grands noms dans leurs articles comme Eto’o, Berbatov, Ganso, Pastore, Zarate et bien d’autres. A cœur vaillant rien d’impossible. Même s’il y a bien eu des contacts et des prises de renseignements, voire même des offres pour certains de ces joueurs, Rome ne s’est pas construite en un jour. Cela demande de la patience de finaliser de telles transactions. Alors oui il y aura bien une deuxième période lors de ce mercato estival. Et durant ce laps de temps, Leonardo va négocier et tenter de convaincre au moins un grand joueur de rejoindre le club de la capitale française. Rien ni personne ne dit qu’il y arrivera mais il tentera le coup, c’est une certitude. Il n’y a pas de fumée sans feu. Et ce n’est donc pas la peine non plus de crier au scandale devant ces problèmes de nouveaux riches, sur lesquels, pour rappel, nous fantasmions il n’y a pas si longtemps de cela…