Roustan : « Chez certains journalistes, c’est champagne si le PSG se fait taper ! »

Didier Roustan a cerné le traitement fait au PSG en général en France avec justesse et souligné le manque d’un bouclier alors qu’il est surexposé, attaqué, critiqué.

« La difficulté du PSG à notre époque par rapport à une autre, c’est qu’aujourd’hui existent les réseaux sociaux. Il y a des tas de médias, il y a une surenchère. C’est le premier point. La deuxième chose, c’est qu’ils sont très seuls… avant ça pouvait se répartir sur deux ou trois clubs. Parce entre parenthèses, il n’y a plus que le PSG (en France). L’OM n’est plus trop dans le coup, Monaco ça intéresse déjà beaucoup moins… ça fait moins vendre. Il faut dire les choses comme elles sont. J’ai vu des choses bien réelles qui se passent dans d’autres clubs. Mais on a l’impression qu’il y a un microscope sur le PSG. On a l’impression qu’il n’y a que eux. En général, les choses bien au PSG, tu ne les vois pas, tu les occultes. On entend quand ils réalisent une belle performance que les autres sont nuls. Il y a un sentiment haineux même de la part de certains journalistes, de certains experts. Chez certains c’est champagne si le PSG se fait taper. C’est comme ça ! J’en ai vu, j’en ai entendu, j’ai su. C’était : « quel bonheur ils se sont fait taper ! » Ils allaient brûler un cierge », a commenté Didier Roustan lors de l’EDS. « Ailleurs ? Ailleurs il y a un contre-feu. La Juventus a par exemple Tuttosport pour le défendre, Rome a son quotidien… eux ils peuvent atténuer des choses… A Paris, les mecs ils sont cernés ! »

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