Roustan : « Manifestement, l’état d’esprit est toujours là chez les joueurs du PSG »

Un nouveau scénario catastrophe s’est écrit au fil des minutes du PSG-Metz mercredi soir. Entre les occasions manquées, les erreurs du corps arbitral, la blessure de Juan Bernat et l’infériorité numérique (9 contre 11), le PSG rafistolé fonçait vers une nouvelle désillusion. Mais avec un supplément d’âme, il a arraché la victoire sur le fil. Didier Roustan a refait le match lors de l’EDS.

« La première mi-temps n’est pas terrible, mais compte tenu des circonstances, on peut le concevoir. Ils ont 75% de possession. Ils ont plus d’occasions que les Messins même si on voit que ceux-ci peuvent facilement perforer la défense du PSG. Tu te dis que Paris va l’emporter. Mais en seconde période, alors qu’il doivent augmenter le rythme, ils n’en sont pas capables. Ça devient un maelstrom insipide, Di Maria commence à marquer le coup physiquement, il pèse moins dans le jeu. Et là, c’est la série des catastrophes. Il y a un penalty qui peut être accordé au PSG, cette charge violente de Boye avec le coude sur Icardi. Et le VAR, là il ne le demande pas… Le tacle de Centonze sur Di Maria, tu peux mettre rouge. Ils le voient au VAR, c’est quand même une grosse agression… La soirée est catastrophique, tu as l’exclusion de Diallo. Ils se retrouvent à dix les mecs. Après il y a la blessure de Bernat… tu te dis que ce n’est pas possible. La logique voulait que Metz en mette un… et finalement ça ne finit pas mal… Manifestement, l’état d’esprit est toujours là chez les joueurs. Après c’est Paris, le club est comme ça : ça monte, ça descend… Tuchel menacé ? C’est un débat de journalistes. Est-ce que c’est débattu au PSG ? Est-ce que Leonardo y pense ? Tuchel était menacé il y a trois mois, il y a six mois, après Manchester United… »

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