Le nouveau président des Corinthians ne décolère pas du futur départ de Moscardo

Lors du mercato hivernal, le PSG pourrait s’offrir deux jeunes talents brésiliens, Gabriel Moscardo et Lucas Beraldo. Pour le premier, le futur président des Corinthians, Augusto Melo, est remonté contre son prédécesseur au sujet du futur départ du milieu de terrain.

Lors du mois de janvier, le PSG devrait se renforcer avec deux jeunes joueurs prometteurs brésiliens, le milieu de terrain Gabriel Moscardo (18 ans), qui évolue aux Corinthians, et Lucas Beraldo, défenseur central de São Paulo (20 ans). Pour le milieu de terrain, les deux clubs seraient proches de trouver un accord pour un transfert autour de 25 millions d’euros (22 millions plus trois de bonus). Alors que la possibilité de le voir signer à Paris et finir la saison au Brésil était évoquée, il devrait bien débarquer chez les Rouge & Bleu. Augusto Melo, nouveau président du club auriverde, ne comptait pas se séparer de sa pépite. Le dirigeant a pesté contre la décision de son prédécesseur, Dulio Monteiro, pour ESPN Brésil.

« J’étais contre son départ »

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« Ce joueur a un contrat. Tous les autres joueurs ont vu leur salaire être augmenté, tout comme leur clause libératoire. Pourquoi n’ont-ils pas fait la même chose avec ce joueur ? Quand le président actuel m’a appelé pour évoquer ce sujet, je lui ai dit que j’étais contre son départ. Je ne veux pas le vendre. Le gosse a fait trois, quatre mois de bons. J’ai même parlé avec le joueur. Je lui ai dit : « je suis contre ton transfert, tu as encore beaucoup à offrir aux Corinthians, tu dois mûrir, nous donner des titres. Tu peux aller aux Jeux olympiques, aller en Sélection A ». Cela étant, on aurait pu le vendre pour 40-45 millions d’euros. Je suis resté dans cette posture de ne pas vouloir le vendre. Il y a eu une nouvelle conversation, j’ai à nouveau dit non à une offre de 20 millions d’euros, sauf que nous n’étions pas au courant de la clause libératoire, peste Augusto Melo. Malheureusement, le fait est qu’aujourd’hui le montant de la clause libératoire est inférieur à ce qu’on nous propose. Donc si on n’accepte pas, le gosse partira à un prix inférieur. Ça n’arrivera plus en 2024, on sera très vigilant sur les contrats. […]Quand on est venu nous parler pour savoir si on acceptait ce transfert, l’offre était de 20 millions d’euros. À partir du moment où j’ai dit non, c’est passé à 22 millions d’euros. Mon refus a aidé à avoir un meilleur prix, parce que sinon il partait pour 20 millions d’euros. Mais il y a clairement un préjudice à cause de cette clause inférieure.  »

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