Revue de Presse PSG : Luis Enrique, chants insultants et homophobes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 26 septembre 2023. Les autorités condamnent les chants homophobes entonnés au Parc des Princes, quelques joueurs parisiens sous la menace après des chants insultants, la marge de progression du PSG de Luis Enrique …

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque les chants homophobes entendus au Parc des Princes ce dimanche lors du Classique face à l’Olympique de Marseille. Et ce lundi, les autorités les ont condamnés. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a appelé à « une fermeté absolue contre l’inadmissible. » Elle a ensuite annoncé que la commission de la Ligue de football professionnel allait être saisie ce mercredi. Amélie Oudéa-Castéra a aussi appelé le PSG « à déposer plainte pour identifier les auteurs et les traduire devant la justice, pour qu’ils soient sortis des stades. » De son côté, le club de la capitale a condamné « toutes les formes de discrimination, notamment l’homophobie, et tient à rappeler qu’elles n’ont leur place ni dans les stades, ni dans la société », mais n’a pas précisé s’il allait porter plainte ou non. Mais, les Rouge & Bleu « entendent renforcer encore leur travail de prévention en matière de lutte contre l’homophobie. »

Le quotidien sportif revient aussi les belles perpectives de Luis Enrique pour la suite de la saison. Si le technicien espagnol a réussi à imposer sa méthode en ce début de saison, il a aussi une marge de progression devant lui. Déjà, le coach parisien pourra prochainement récupérer certains joueurs qui étaient à l’infirmerie (Nuno Mendes, Presnel Kimpembe, Marco Asensio), ce qui « pourrait offrir de nouvelles perspectives, plus terrifiantes pour ses adversaires. » De plus, les Rouge & Bleu peuvent encore s’améliorer dans l’aspect défensif. S’il n’encaisse pas beaucoup de buts depuis le début de saison (6 buts encaissés), le PSG concède pas mal d’occasions, notamment lors des rencontres face à l’OL (19 tirs subis) et l’OGC Nice (14 tirs). Mais il existe une tendance assez nette vers l’amélioration comme en atteste la rencontre face à l’Olympique de Marseille (seulement 6 tirs). Avec les nombreuses recrues offensives, Luis Enrique n’a jamais aligné la même attaque deux fois de suite. Le peu de vécu des attaquants entre eux peut notamment expliquer le manque d’automatismes. « Mais vu la vitesse à laquelle tous ces joueurs intègrent les préceptes de leur entraîneur, celui-ci ne paraît pas très inquiet sur la suite de l’histoire », assure L’E.

Autre domaine où la marge de progression aura son importance, la rotation de l’effectif. Pour le moment, l’entraîneur parisien s’appuie sur un noyau dur avec Gianluigi Donnarumma, Milan Skriniar, Achraf Hakimi, Marquinhos, Lucas Hernandez, Manuel Ugarte, Warren Zaïre-Emery, Vitinha, Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé. Mais comme il l’a mentionné à plusieurs reprises, l’ex-sélectionneur de l’Espagne veut s’appuyer sur la totalité de son effectif. Ainsi, le retour de Nordi Mukiele va lui offrir une solution supplémentaire à droite. En attendant Nuno Mendes, dont le retour n’est pas imminent, Luis Enrique a trouvé une solution viable et originale pour faire souffler Lucas Hernandez sur le côté gauche avec Marquinhos. Mais c’est dans l’entrejeu où la rotation sera scrutée de près avec Vitinha, Warren Zaïre-Emery et Manuel Ugarte qui enchaînent les rencontres. Luis Enrique devra trouver des alternatives crédibles (Danilo, Fabian Ruiz, Lee Kang-In, Marco Asensio). « La prestation de Barcola à gauche et celle de Kolo Muani en seconde période à droite ouvrent de belles perspectives. »

Il faudra aussi réintégrer les blessés de longue date comme Nuno Mendes et Presnel Kimpembe. Le retour du Portugais poussera à reconsidérer le positionnement de Lucas Hernandez. Reste aussi à savoir si Luis Enrique pourra aligner dans une même équipe deux latéraux très offensifs comme Nuno Mendes et Achraf Hakimi. Enfin, le retour de Presnel Kimpembe est prévu pour mi-novembre, début décembre, selon les sources. Ce qui devrait rebattre les cartes en charnière centrale.

De son côté, Le Parisien revient sur les chants insultants de quelques joueurs du PSG lors des célébrations avec les supporters après la victoire face à l’Olympique de Marseille (4-0) dimanche soir. Une polémique qui vient s’ajouter à celle des chants homophobes entendus dans les travées du Parc des Princes pendant la rencontre. Quatre joueurs du PSGRandal Kolo Muani, Layvin Kurzawa, Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé – ont été filmés par les caméras en train d’entonner « Marseillais, nique ta mère. » Un écart qui n’a pas amusé grand monde aussi bien dans les hautes sphères du football français qu’au sein du PSG, rapporte LP. Selon les informations du quotidien francilien, la Ligue devrait s’emparer du dossier en visionnant les images avant que la commission de discipline ne se réunisse mercredi. Si elle ne dispose pas des éléments suffisants pour statuer, elle pourrait demander un temps supplémentaire d’analyse et ainsi mettre ce dossier en instruction. « Mais elle a également le pouvoir, si les faits sont avérés et qu’elle estime que les joueurs ont bel et bien fauté, d’infliger directement des sanctions aux joueurs incriminés », comme ce fut le cas pour Taye Taïwo en 2011 (un match de suspension, de deux avec sursis et d’une amende de 20.000€) et plusieurs joueurs de l’OL en 2012 (un match de suspension avec sursis et de 500€ d’amende).

Cette « envolée lyrique » des quatre Parisiens n’a pas plu en interne, où l’on goûte modérément aux bad buzz, « encore moins lorsqu’ils sont à l’opposé des valeurs d’éducation et de bienveillance que le club entend voir ses joueurs défendre, notamment auprès d’un jeune public. » Surtout que les joueurs doivent jouer le rôle d’ambassadeur. Même s’il est difficile d’imaginer le PSG sanctionner ses joueurs pour ce premier écart de la saison, un rappel à l’ordre n’est pas à exclure.

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