
Thilo Kehrer se confie sur ses moments de doutes au PSG
Après un début de saison parfait en Ligue 1, le PSG retrouve
cette semaine la Ligue des Champions avec un déplacement à Bruges
(mercredi à 21h00). Les Rouge & Bleu font clairement partie
des grandissimes favoris pour remporter la C1
selon la plupart des observateurs européens
grâce entres autres à un mercato estival exceptionnel. Une des
belles surprises de la saison s’appelle Thilo
Kehrer. L’international allemand enchaîne les rencontres avec
le Paris Saint-Germain et a même retrouvé une place au sein de la
sélection allemande.
Longuement interrogé par le quotidien
Ouest France, le nouveau numéro 24 revient sur sa vie en
tant que joueur du PSG, ses moments de doutes, et sur les ambitions
du club de la capitale. Extraits
choisis
Ce que représentait le PSG plus jeune
C’est un club que je suivais, une ville que j’étais venu visiter petit. Je rêvais de jouer dans un grand club, mais j’en aimais plusieurs, pas un en particulier.
Son très bon niveau en Français
Je le parlais avec mes deux parents. J’en faisais aussi à l’école, et puis avec mes oncles, cousins, même si on s’est mis à moins le parler, à faire plus d’allemand. C’est revenu quand je suis arrivé ici. Je l’ai développé.
La vie d’un joueur du PSG
Ce sont beaucoup de matches à jouer… Tous les trois jours. Entre les matches, des entraînements, de la récupération. La plupart du temps est pris par ça… Essayer de mieux récupérer, mieux dormir, manger ce qui aide à la récupération et à la performance. Il y a aussi des interviews… Et après un peu de temps pour profiter de la famille, des amis.
Le mental et les moments de doutes
Dans le business du foot, on est très, très vite
jugé. Il n’y a pas de zone grise. C’est soit noir, soit blanc. Il
faut savoir gérer cela. Se recentrer sur ce que disent tes
coéquipiers, ton coach. Ce sont eux qui te voient
travailler tous les jours, et savent. Mes proches comptent aussi
beaucoup. Ils sont là depuis les premiers jours. Et puis il
ne faut pas trop entendre les critiques. Quand on n’est pas dans
une bonne phase, on le sait. Dans chaque carrière il y a des
moments difficiles. Mais on a toujours envie de s’en
sortir, de s’améliorer. On travaille, et les gens qui sont proches
savent les sacrifices qu’on fait.
Les proches dans les moments difficiles ? C’est là que j’ai
senti du soutien, oui, et que je l’ai apprécié. Un ami m’a
appris une phrase qui résume bien tout ça : «Dans une forêt, on
entend toujours plus le bruit d’un arbre qui tombe, que le bruit de
tous les arbres qui poussent.»
Mon début de saison ? Il faut toujours croire en soi et
travailler sur des choses importantes. Là, j’ai profité des
vacances pour me reposer. Me régénérer physiquement et mentalement.
Et la préparation m’a fait du bien. J’ai envie de rester dans cet
état.
PSG favori de la Ligue des Champions ?
Ce n’est pas à moi de juger. Oui, on a un très, très bon effectif, un très bon coach, des joueurs avec énormément de qualités, et de grandes ambitions. Notre objectif, c’est de gagner la L1, et on sait que pendant toute l’année il faut avoir une consistance et faire des performances. Après, on sait qu’à Paris, on a l’ambition de gagner la Ligue des champions.
Lionel Messi
D’abord, c’est quelqu’un de très, très humble. Très agréable dans le vestiaire. Et en termes de footballeur, de qualité sur le terrain… On n’a pas besoin d’en parler… Tout le monde a vu ce qu’il est capable de faire depuis 15 ans. Et aux entraînements c’est toujours pareil.