
Revue de presse PSG : Doué, Dembélé, Ballon d’Or…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 4 juin 2025. Désiré Doué et son physique d’athlète, les joueurs du PSG prêts à enchaîner avec la France ?, le France / Espagne pas forcément capital dans la course au Ballon d’Or…

Dans son édition du jour, Le Parisien fait un focus sur Désiré Doué. Le quotidien francilien estime que le numéro 14 du PSG s’appuie sur un physique d’athlète. Il affiche une musculature assez rare dans le foot et qui rappelle, évidemment, le plus sculpté des footballeurs : Cristiano Ronaldo. Le Parisien indique que l’international français est d’abord perçu comme un technicien hors pair, capable de soulever les foules par ses roulettes et ses passements de jambes. Mais il est aussi devenu un athlète d’1m81 qui allie le dribble, les accélérations et changements de rythme avec une aisance assez bluffante. « Solide dans la conservation du ballon, fort dans les cuisses, Désiré Doué n’a pas ménagé ses efforts pour se préparer aux joutes du très très haut niveau. » Durant toute la saison, le PSG l’a mis dans les meilleures dispositions pour éviter qu’il se blesse et ne soit freiné dans son évolution. Au fil des mois, son temps de jeu a augmenté, lui donnant l’opportunité de répéter ses gammes tout en ayant de la continuité dans ses performances, avance le quotidien francilien. En interne, son état d’esprit fait l’unanimité. « Il est toujours très pro, il va s’étirer, dormir tôt. Il a une bonne alimentation », explique un intime du vestiaire parisien.

Le Parisien évoque aussi la demi-finale de la Ligue des nations demain soir entre la France et l’Espagne. Le quotidien francilien se demande si les joueurs du PSG, qui ont rejoint Clairefontaine lundi à 19 heures, seront en capacité de démarrer la rencontre après la victoire en Ligue des champions, ses festivités et des nuits relativement courtes. Ousmane Dembélé et surtout Désiré Doué, homme du match, ont montré contre l’Inter qu’ils étaient en pleine forme. Assez pour convaincre le staff de les aligner dans le onze ? Une décision sera prise à l’issue du dernier entraînement, peut-être même jeudi, en fonction du réveil musculaire de chacun, indique Le Parisien. Le choix d’aligner ou non Dembélé sera également scruté dans la course au Ballon d’or, Yamal ayant mis une petite pique en début de semaine. « Je suis le genre de personne à voter pour le meilleur joueur de l’année. Mais si les gens veulent tout risquer sur un match, eh bien… Jouons-le jeudi », a lâché le jeune crack barcelonais. Les Bleus prennent la direction de l’Allemagne dans la matinée. Ils s’entraîneront une dernière fois à 18 heures. L’occasion pour les Parisiens de jauger leur état de fraîcheur, conclut Le Parisien.
- Le XI probable de la France contre l’Espagne selon Le Parisien : Maignan – Gusto, Konaté, Badé (ou Lenglet), Digne – Koné, Tchouaméni, Rabiot – Olise, Dembélé (ou Kolo Muani), Mbappé.
A voir aussi : Ballon d’Or : Le PSG lance la campagne pour Ousmane Dembélé

De son côté, L’Equipe évoque aussi le duel entre Ousmane Dembélé et Lamine Yamal lors de la demi-finale de la Ligue des nations entre la France et l’Espagne dans l’optique du Ballon d’Or. Pour le quotidien sportif, ce match pourrait ne pas être une étape décisive dans ce duel entre le joueur du PSG et celui de Barcelone dans la course à la distinction individuelle suprême dans le football. Yamal était déjà une star avant cette rencontre, il a encore gagné du terrain après. Mais il y a une réalité : l’Espagnol a été un peu moins impactant sur l’ensemble de la saison (60 matches, 19 buts, 26 passes décisives en 4964 minutes). L’ailier a aussi été moins décisif lors des matches à élimination directe en C1 (3 buts, 1 passe décisive). Dans les grands rendez-vous, Yamal est rarement passé à côté, mais, sur l’ensemble de la saison, le compliment est moins vrai, avec 9 petits buts en Liga, analyse le quotidien sportif. « Avec 35 buts et 15 passes en 55 rencontres cette saison, le Français a réalisé ce qu’il fallait pour se permettre de rêver. Les 8 réalisations et 6 passes en C1 de Dembélé, ainsi que son impact sur le collectif, en ont fait le meilleur joueur de la compétition selon l’UEFA. Le Français a été décisif lors des six dernières rencontres du PSG en C1. Depuis le match retour à Liverpool, il a systématiquement marqué ou donné une passe avant un but. Des moments clés pour « entrer » dans la tête des votants. Il faut y ajouter le but décisif avec les Bleus en quarts de finale retour de la Ligue des nations face à la Croatie (3-0). » Phénomène de précocité, porté par un jeu hyper-spectaculaire et des performances de très haut niveau lors de matches importants, Yamal est devenu un phénomène mondial. S’il dispose d’une image très solide en France, Dembélé souffre, en dépit de ses passages à Dortmund et au FC Barcelone, d’un déficit d’image évident à l’étranger. Son parcours en Ligue des champions face à des clubs regardés – Arsenal, Liverpool – va l’aider. Tout comme son jeu spectaculaire. La Coupe du monde des clubs sera un espace intéressant pour combler ce déficit, indique L’Equipe. Les clubs espagnols – surtout le Real Madrid – ont montré historiquement leur savoir-faire pour nourrir des campagnes médiatiques à même de porter la candidature d’un potentiel Ballon d’Or. Ces derniers mois, les dirigeants du club catalan, dans leurs interventions, avaient pris le soin d’associer Raphinha à cet objectif. Est-ce lié à la prolongation récente du jeune crack, mais désormais le Brésilien a presque disparu. Pas une semaine, ainsi, sans que les journaux catalans, via des prises de paroles de ses coéquipiers ou de grands anciens, n’évoquent Yamal et sa quête de Ballon d’Or. Les scènes se sont répétées ces derniers jours : avec Luis Enrique, sur le bus à impériale, ou avec les « Ousmane Ballon d’Or » lancés par Marquinhos et DJ Snake lors de la cérémonie au Parc des Princes, le numéro 10 a été associé constamment à cette récompense. Jusqu’à présent, Dembélé et le PSG étaient tournés vers un objectif commun : la quête de cette première C1. Dans chacune de ses prises de parole d’avant-finale, le Parisien avait répété que la C 1 prévalait. Ce parti-pris assumé n’a pas tant changé que ça. Il y a une forme de pudeur autour de cet objectif. La Coupe du monde des clubs, au-delà de la performance sportive, sera un espace de communication intéressant. Et, là-bas, Yamal n’y sera pas, conclut L’Equipe.