Revue de presse PSG : Pépé, Rabiot, Neymar, All, Accor, Sarkozy, Qatar

Vu et lu au sujet du PSG ce vendredi 22 février 2019 dans la presse hexagonale.

L’Equipe

Le journal L’Equipe parle de l’avenir du Lillois Nicolas Pépé : « Son départ, cet été, ne devrait pas être inférieur à 60M€. Dans l’entourage du club lillois, on considère aussi que le PSG pourrait se positionner sur le joueur. Hier, le Mundo Deportivo assurait de son côté que des sources internes au FC Barcelone lui avaient confirmé leur intérêt. »

« Parce que Rabiot ne s’est pas rendu en stage au Qatar, mi-janvier, le PSG souhaiterait lui retirer un montant financier correspondant à sa prime d’éthique, affirme le quotidien sportif. Rabiot avait perdu sa grand-mère avant le déplacement prévu au Qatar, son père étant également très affaibli (il est décédé depuis) et avait eu l’autorisation de rester à Paris. […]
Cette attitude est dans la lignée des sanctions prises par la direction depuis mi-décembre envers son milieu. »

« Cette fois, au moins, le PSG n’a pas été mis devant le fait accompli. Neymar s’est envolé hier pour le Brésil, et le club en a fait la communication dès mercredi soir, ironise L’Equipe. Il ne fera rien d’extraordinaire et va surtout poursuivre son traitement conservateur. Selon un proche du dossier, le processus de consolidation se passe « vraiment très bien ». […] Mais il est encore trop tôt pour se réjouir : le vrai test interviendra quand il reprendra la course. […] Neymar doit être de retour à Paris pour le 8e de finale, le 6 mars. Un geste symbolique et une manière aussi de couper court aux railleries sur ce voyage à l’approche de l’anniversaire de sa sœur, le 11 mars. »

« Entre amis, on finit toujours par s’entendre », lance le journal sportif relativement au sponsoring maillot avec All (groupe Accor) qu’il estime à 50M€ par an. « Dans l’entourage de Sarkozy, on manie l’humour pour évoquer le rôle qu’il a pu jouer dans ce dossier : « C’est une heureuse coïncidence que deux maisons qui lui sont chères se rapprochent. Cela ne peut être qu’une grande fierté. Bien sûr, le Qatar est actionnaire du groupe Accor, mais c’est avant tout un fleuron français. Et, dans toute entreprise, il y a des actionnaires… » […] La suspicion existe forcément un peu avec ce nouveau venu. Même si la dimension internationale d’Accor et son intérêt à être sur le maillot du PSG ne peuvent pas être contestés. […] Quoi qu’il en soit, ce nouveau contrat tombe à pic. Le PSG n’est pas sorti d’affaire. Il lui faut en effet trouver autour de 150M€ par an s’il n’y a pas de ventes importantes en fin de saison. Un sacré défi. »

Le Parisien

Les liens entre le groupe hôtelier Accor (nouveau sponsor maillot du PSG), le Qatar et Sarkozy « sont étroits et anciens », écrit Le Parisien (qui évalue le deal à une fourchette de 52 à 60M€ par an). « Ces relations intimes pourraient-elles alerter le gendarme financier de l’UEFA qui enquête déjà sur les comptes du club ? Pas sûr, surtout si les experts estiment que la valorisation du contrat correspond au prix du marché. Dans le cadre du fair-play financier, l’instance européenne n’a rien trouvé à redire sur le sponsor maillot de Manchester City. Etihad, la compagnie émirienne, qui verse aux alentours de 52 M€, est pourtant la propriété de l’émirat actionnaire d’Abou Dhabi. »

« Si la durée du contrat n’a pas encore filtré, le montant est en tout cas à la mesure des ambitions parisiennes, poursuit le journal francilien.
Paris devrait récupérer entre 52 et 60 M€ par saison. Un bond énorme alors que Fly Emirates payait jusque-là 25 M€ par an. Toujours en quête de nouveaux revenus, Paris a encore quelques leviers à actionner. Il espère ainsi pouvoir à terme revoir à la hausse le contrat qui le lie avec Nike. Les deux sociétés poursuivent la diversification de leurs offres. En septembre, elles ont lancé une ligne Jordan qui connaît un très large succès. L’accord signé pour trois ans pourrait ainsi rapporter 15 M€ au PSG chaque saison, estime-t-on au sein du club. Enfin, le PSG possède toujours une carte maîtresse même s’il ne semble pas encore décidé à l’abattre. L’accord de concession pour l’exploitation du Parc des Princes ouvre en effet la possibilité d’un naming qui n’est cependant pas à l’ordre du jour. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page