La revue de presse PSG
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 16 septembre 2017.
« L’été flamboyant et dispendieux du PSG a ranimé
l’une de ses passions : commenter la vie
parisienne, si possible plutôt pour critiquer que
louanger. Jean-Michel Aulas multiplie ainsi les
attaques depuis la signature de Neymar et encore plus
celle de Mbappé dans la capitale, écrit Le Parisien.
A son âge d’or, quand Lyon dominait le Championnat, il
s’inquiétait peu du sort des autres. « L’inflation des transferts
vient des clubs anglais et de leurs droits télé exorbitants et du
PSG », tranche-t-on encore à Lyon. Mais le club rhodanien
se plaint beaucoup moins quand cette même inflation lui permet de
céder Lacazette et Tolisso pour près de 100 M€ cet été. A
Paris, les piques successives d’Aulas agacent autant qu’elles
lassent.
« Il se trompe de débat, oppose-t-on dans la
coulisse parisienne. S’il passait plus d’énergie à défendre
son club qu’à nous attaquer, il ne ferait pas 1-1 contre l’Apollon
Limassol, un club au budget largement inférieur à celui de
Lyon. Comment peut-il se faire dépasser par Nice
la saison dernière voire Monaco ? Qu’il se pose les bonnes
questions ! ». Globalement, la Ligue 1 pousse
derrière Paris, conscient des retombées économiques
indirectes. »
Le quotidien francilien propose « sa » composition probable pour demain : « Areola – Dani Alves, Marquinhos, T. Silva (cap.), Kurzawa – Lo Celso, Thiago Motta, Rabiot – Mbappé, Cavani, Neymar ».
« Aucune grande
table n’a manifestement été réservée, demain, par
les dirigeants du PSG afin d’amadouer Jean-Michel
Aulas, s’amuse L’Equipe. «
Je n’ai pas reçu d’invitation, sourit JMA. Mais je ne doute pas un
instant que le contact sera très courtois à mon endroit. Moi,
j’invite tous les présidents à venir déjeuner ou dîner quand c’est
possible. Jean-Claude Blanc (DG du PSG) et Victoriano Melero
(secrétaire général) sont des amis. J’espère que je serai
aussi bien reçu par le PSG que Nasser et les autres dirigeants le
sont au Groupama Stadium. » Mais du côté parisien,
pas question, visiblement, de se prêter à cette mise en
scène, car l’agacement est trop fort après la répétition
des tacles du Lyonnais. « Je n’ai rien contre
Nasser, assure-t-il. Mais il est l’acteur d’un
système que je conteste, car il est dangereux à terme pour
le football français. Mes propos sont ceux d’un
entrepreneur soucieux de l’écosystème. » […]
L’angle d’attaque d’Aulas, qui fustige un club aux mains d’un
pays, est vécu comme une offense. Bernard Caïazzo confirme que JMA
appuie sur le bon bouton pour se faire détester : « Nasser
est un homme qui n’aime pas que l’on mette sur la place publique
des critiques sur le PSG et encore moins sur le Qatar. Il n’a pas
tort. Néanmoins, au cours des réunions, je vois des
rapports courtois 90 % des clubs sont favorables à un
PSG fort. » Un autre membre du conseil
d’administration confirme : « Jean-Michel a son thème et il
va aller au bout. » Ce qui promet des retrouvailles
pesantes ».
« Le staff parisien ménage Adrien Rabiot, jusqu’à hier encore, puisqu’une séance adaptée lui a été proposée, lit-on encore. Il fera un test lors de la dernière séance, aujourd’hui, mais les prévisions étaient plutôt optimistes. Verratti étant suspendu, Emery devrait donc être en mesure d’associer Rabiot à Thiago Motta, dans une configuration en 4-2-3-1 probablement. Si le Français était malgré tout contraint au forfait, Nkunku et Lo Celso se disputeraient sans doute la place vacante. Pastore, resté aux soins, a ressenti des douleurs sur les cicatrices de son mollet. Selon ses proches, il est ménagé par précaution, parce que le staff parisien ne souhaite prendre aucun risque avec lui. Di Maria, lui aussi blessé pendant la trêve internationale (cuisse gauche), n’est pas sorti de la salle de soins non plus, hier. Du coup, le champ des possibles pour Unai Emery n’est pas aussi vaste que prévu. Si Neymar, Cavani et Mbappé sont indiscutables, Julian Draxler pourrait peut-être connaître sa deuxième titularisation de la saison. L’équipe probable : Areola – Daniel Alves, Marquinhos ou Kimpembe, Thiago Silva, Kurzawa – Thiago Motta, Rabiot – Mbappé, Draxler, Neymar – Cavani. »
« Ce n’était pas facile à Chypre ? Alors qu’est ce que ce sera à Paris dimanche ? Vu sous cet angle, l’OL peut tout redouter de son voyage au Parc face à un cador de la Ligue des Champions. Mais il faut rebondir, positive Le Progrès. La volonté de Paris de frapper un grand coup face à un adversaire personnalisé par un Jean-Michel Aulas en croisade contre ses sources de revenus illimitées, et l’impression médiocre laissée sur le terrain par l’OL depuis la trêve internationale, tracent des trajectoires opposées. Les deux jours de récupération supplémentaires dont a bénéficié le PSG, alors que les Lyonnais se sont couchés à 5 heures du matin vendredi au retour de Chypre, ne font qu’accentuer le déséquilibre. Hier, décrassage et récupération étaient au menu des titulaires alors que les autres joueurs ont eu droit à une séance plus intense. Le staff n’a pas prévu de mise au vert, afin de permettre aux joueurs de se retrouver un peu en famille. Le match n’étant qu’à 21h demain, le groupe sera réuni le matin pour mettre le cap sur Paris, et ce troisième match en huit jours devrait inspirer un peu plus de rotations à l’entraîneur, mais dans un système de jeu inchangé, car conçu pour permettre à Fekir de rester à son meilleur poste. »