Luis Enrique : « Ces deux matches face à l’AC Milan sont vitaux »

Ce mercredi (21h sur Canal Plus et RMC Sport), le PSG accueille l’AC Milan en Ligue des champions. Et avant ce match, Luis Enrique a répondu aux questions des médias.

J-1 avant le choc de la 3e journée de la phase de groupes de Ligue des champions entre le PSG et l’AC Milan. La victoire sera obligatoire pour les Parisiens afin de se relancer dans cette poule, après leur déroute face à Newcastle (4-1). Et à la veille de cette rencontre face au club milanais, le coach parisien, Luis Enrique, s’est présenté en conférence de presse. Extraits choisis.

L’AC Milan est-elle à la hauteur de sa réputation cette saison ?

« La valeur réelle de l’AC Milan, c’est une grande équipe qui a toujours aspiré aux grandes compétitions. Tout au long de la saison, tous les clubs du monde ont des hauts et des bas, des moments plus compliqués. Je pense que l’AC Milan est bien en ce moment. C’est une équipe qui travaille beaucoup avec un grand entraîneur. C’est pour cela qu’on dit que c’est le groupe de la mort, parce que ce sont quatre équipes qui peuvent passer premier dans ce groupe. »

Qui mérite de gagner le Ballon d’Or entre Haaland, Messi et Mbappé ?

« Pffff, je ne sais pas. De rien. »

Quelle est l’importance de cette double confrontation face à l’AC Milan dans la saison du PSG ?

« C’est un tournant pour tout le monde, pour le groupe qui est content de ce que ça signifie de jouer une compétition comme la Ligue des champions. Pour nous, c’est une grande opportunité. Il y a deux matches contre l’AC Milan, on dirait presque un match à élimination directe. Mais je pense que jusqu’à la dernière journée on ne saura pas qui pourra se qualifier dans ce groupe. Pour nous, ces deux matches face à l’AC Milan sont vitaux, c’est la même chose pour eux, parce que ça peut conditionner les circonstances des deux dernières journées. Mais, on se concentre vraiment sur les matches les uns après les autres. Là, on est contents de pouvoir jouer dans notre stade avec nos supporters. On va essayer de faire les choses mieux que l’AC Milan pour pouvoir obtenir un résultat positif. »

Qui lui apporte plus de satisfaction entre Kolo Muani et Gonçalo Ramos ?

« Je ne me concentre pas juste sur une position ou un poste. Ce qui est important c’est qu’il y a de la concurrence entre les joueurs sur tous les postes et que tous puissent être disponibles pour jouer. Moi, j’ai différentes options, vous avez parlé de Kolo Muani et Gonçalo Ramos, mais il y a aussi Bradley Barcola, Marco Asensio, on pourrait parler aussi de Warren Zaïre Emery, Vitinha, Kang-In Lee, Fabian Ruiz, Carlos Soler, Mukiele. Il y a énormément d’options et ça vaut aussi pour la défense. Pour moi, en tant qu’entraîneur c’est un privilège d’avoir autant de joueurs à ce niveau. Et à partir de là, essayer d’avoir le meilleur rendement possible. »

Va-t-il demander à son équipe d’attaquer beaucoup ?

« Je vais leur demander d’attaquer, comme toujours. On est une équipe qui a toujours attaqué sur tous nos matches. On a toujours plus de possession de ballon que notre adversaire. On attaque toujours plus, ça ne veut pas dire qu’on va gagner le match mais on a plus de temps le ballon, et c’est ce qui est le plus important pour nous. Ça ne va pas changer, je ne vais pas leur dire ce message, ils le connaissent. C’est vraiment ancré dans notre jeu, attaquer plus que l’adversaire mais aussi défendre en appliquant un pressing. On sait que notre équipe fait un bon pressing. C’est la raison pour laquelle je suis ici, c’est ma philosophie. Je pense que l’équipe a assimilé cette philosophie. Après, c’est évident que demain on devra aussi défendre, pas seulement près de leur surface mais aussi dans notre moitié de terrain. Mais, je suis vraiment optimiste de ce que je vois et perçois de mes joueurs dans la façon dont ils s’entraînent et vivent les situations. »

Est-ce qu’il voit 11 attaquants et 11 défenseurs quand son équipe est sur le terrain ?

« Evidemment qu’on peut encore l’améliorer. Quand l’équipe récupère le ballon haut sur le terrain, je vois nos supporters au Parc des Princes apprécier cette situation et cette mentalité des joueurs. Je pense que c’est quelque chose qu’ils perçoivent également sur le terrain, que les supporters aiment voir leur équipe défendre. Nos supporters aiment qu’on presse les adversaires et qu’on soit toujours offensif. C’est vraiment l’idée à transmettre à nos supporters, notre valeur, notre courage. Il ne faut pas faire de spéculation. On a toujours 95-100 minutes à jouer et on va toujours les jouer de la même manière. »

Que pense-t-il du jeu au pied de Donnarumma ? A-t-il encore une marge de progression ?

« On a tous une marge d’amélioration. Avant de venir au PSG, je savais que Donnarumma était un joueur top au niveau mondial. Evidemment, il peut s’améliorer et progresser mais il est top en tant que professionnel et être-humain, et c’est quelque chose qui n’est pas toujours le cas. »

Est-ce un avantage pour les attaquants français de connaître le gardien de but adverse (Maignan) ?

« J’aimerais bien que ce soit un avantage mais je ne vais pas faire ma composition en pensant à ceux qui le connaissent mieux. Ce n’est pas parce que tu as une connaissance et une nationalité que tu seras en mesure de pouvoir marquer. »

À quel type de match s’attend-il face à l’AC Milan ?

« Le Milan évolue d’habitude en 4-3-3 et joue très bien balle au pied et sans le ballon aussi. Ils savent comment défendre, ils sont très bons en défense et en attaque. Mais parfois, ils ont aussi adapter leur composition avec une défense à cinq. Ils l’ont fait l’année dernière contre Tottenham je crois. Ils sont capables de s’adapter. Nous, on a toujours cette capacité à s’adapter à leurs changements. Mais, on doit essayer d’attaquer de la même façon, quoi qu’il arrive. On fera ce que l’on doit faire si l’AC Milan change, sinon on jouera comme on joue d’habitude. »

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