Tebas continue sa critique envers le PSG

Depuis plusieurs années, Javier Tebas – président de LaLiga – aime taper sur le PSG et ses propriétaires qataris. Il considère l’équipe française comme un club état qui ne respecte pas les règles du fair-play financier. Récemment, il avait reçu une réponse de la part du PSG et de la Ligue de Football Professionnel suite à ses propos acerbes contre les Rouge & Bleu. Mais le patron du championnat espagnol continue ses critiques envers le PSG. Dans un entretien à L’Equipe, Javier Tebas a une nouvelle fois répété que les Rouge & Bleu ne respectaient pas le fair-play financier à ses yeux.

Critique-t-il le PSG parce qu’ils ont pris Neymar et Messi ?

Tebas : « C’est se mentir à soi-même de penser cela. Je critique le PSG car il ne génère pas l’argent pour avoir l’effectif qu’il a. Cela provoque une distorsion de concurrence dans l’économie du football européen. Cela ne correspond pas à du sponsoring réel. Comment le PSG peut nous expliquer qu’il a un effectif d’une valeur de quasiment 600 millions d’euros ? S’il gagne la Ligue 1, il ne va pas gagner plus de 45 millions d’euros… C’est impossible. J’ai invité le président du PSG (Nasser al-Khelaïfi) et celui de la Ligue française (Vincent Labrune) pour leur montrer les chiffres que nous avons et où sont les irrégularités. Ils ne m’ont pas répondu. Ils sont rapides pour me critiquer, pas pour me répondre. »

Doute-t-il toujours des comptes du PSG

Tebas : « Je peux montrer, chiffres à l’appui, les tricheries vis-à-vis du fair-play financier, qui n’a pas encore été changé. Avant Messi, le PSG avait un sponsoring 40 % plus important que celui de Manchester United… Il y a une valeur de marché… Que Messi et Neymar restent au PSG, ça m’est égal. C’est seulement que tout cela fait beaucoup de mal au football européen. Je ne suis pas le seul à le dire. »

Nasser al-Khelaïfi opposé à la Super League européenne

Tebas : « J’ai remercié personnellement Nasser al-Khelaïfi pour la position ferme qu’il a prise. Et je peux le remercier publiquement. Mais ce n’est pas une amnistie qui doit lui permettre de faire ce qu’il veut avec le fair-play financier. »

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