Roger-Petit : « Ibrahimovic était un rouage essentiel, mais rien qu’un rouage »

Il n’y a pas à regretter Zlatan Ibrahimovic au PSG, le club a bien fait de tourner la page, estime Bruno Roger-Petit. D’autant plus qu’Edinson Cavani fait le travail.

« C’était la rengaine de l’été. Sans Ibra, le PSG sera nu, Cavani n’y arrivera pas, Paris ne sera plus jamais Paris… Et trois mois plus tard, il faut bien oser dire ici ce que personne n’ose dire tout haut, surtout ceux qui entendaient sortir le pilori télévisé contre Cavani. Cavani est indispensable et en Angleterre, Ibrahimovic dévisse, écrit le journaliste sur son blog Sport24Le fait, et il est incontournable : contrairement à la légende, c’est le PSG qui faisait Ibrahimovic, et non Ibrahimovic le PSG. Deux mois après ses débuts en Premier League, que reste-t-il de Zlatan ? Pas grand chose en vérité. Des occasions ratées en veux tu en voilà. Peu de buts, quatre au total, dont le dernier remonte au mois de septembre. Et en prime, Ibrahimovic s’est offert une polémique. Le PSG a eu raison, il était temps de se séparer de son attaquant à la fin de la saison passée. Bref, loin du PSG, même dans le prestigieux stade d’Old Trafford, Ibrahmovic n’est ni Roi, ni Légende. Il est une ombre. Zlatan est mort, vive Cavani ! Le PSG 2012-16 était un système dont Ibrahimovic était un rouage, essentiel, indispensable, vital même parfois, mais rien qu’un rouage, parmi d’autres, et en aucun cas le cerveau qui présidait à la destinée de l’équipe… Ce sont les médias français qui créé l’illusion Zlatan. Pas le football. Même avec un PSG en mutation et expérimentation à la Emery, Cavani marque, marque et re-marque… Forcément, ça se remarque… Il affiche autant de buts que son camarade suédois à son meilleur au PSG, alors même qu’il ne bénéficie pas d’un système de jeu rodé à la perfection… »

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