Revue de Presse PSG : Marquinhos, remplaçants, UWCL, section féminine…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 20 avril 2024. L’interview de Marquinhos qui répond aux stars du PSG, les quatre remplaçants qui auront l’occasion de briller en cette fin de saison, la demi-finale aller de l’UEFA Women’s Champions League face à l’Olympique Lyonnais, les dirigeants veulent faire évoluer la section féminine…

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Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur quatre remplaçants qui auront un rôle important à jouer en cette fin de saison. Avec l’ambition de réaliser un quadruplé historique (Ligue 1, Ligue des champions, Coupe de France, Trophée des Champions), Luis Enrique va continuer à faire appel à l’ensemble de son effectif. L’occasion pour certains remplaçants de briller lors des neuf ou dix rencontres à disputer dans les six semaines à venir. Et dès ce dimanche avec la réception de l’Olympique Lyonnais (21h sur Prime Video), le onze parisien connaîtra des changements. Avec 9 buts et 5 passes décisives, Randal Kolo Muani est décisif toutes les 122 minutes (1.713 minutes au total). « Il n’y a que Kylian Mbappé (67 minutes) et Marco Asensio (112) qui font mieux dans l’effectif parisien. Gonçalo Ramos (124 minutes) et Ousmane Dembélé (142) arrivent juste derrière. » Mais la dynamique de l’international français est mauvaise et il n’a plus marqué depuis le 10 février dernier contre le LOSC (3-1). Cependant, le numéro 23 des Rouge & Bleu n’a pas baissé les bras. « Sa relation avec le staff parisien est toujours bonne et l’attaquant espère pouvoir démarrer rapidement un cycle positif. » Autre attaquant en manque de temps de jeu, Gonçalo Ramos (1.495 minutes de jeu cette saison). Pourtant, l’international portugais est sur une excellente dynamique avec 5 buts lors de ses 8 derniers matches de Ligue 1. L’ancien de Benfica a notamment réalisé des entrées en jeu décisives face au Stade Rennais (1-1) et l’Olympique de Marseille (0-2). « Comme Kolo Muani, Ramos estime qu’il pourra effectuer une saison plus complète après l’été et une préparation entière avec son équipe », rapporte L’E.

Deux autres joueurs peuvent encore rendre des services en cette fin de saison. Manuel Ugarte a vécu deux saisons en une (2.240 minutes cette saison). D’abord joueur indispensable où il était notamment titulaire lors des cinq premiers matches de la phase de groupes de Ligue des champions, l’Uruguayen est ensuite devenu un élément permettant aux tauliers de se reposer dans les matches de Ligue 1 ces dernières semaines. « Un déclassement qui s’explique par un gros coup de moins bien au coeur de l’hiver. Mais lui aussi peut vivre une fin de saison complètement différente. » Enfin, Milan Skriniar revient d’une longue blessure à la cheville qui l’a éloigné des terrains pendant trois mois. Depuis l’arrivée de Lucas Beraldo, le Slovaque est beaucoup moins utilisé.

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Le quotidien sportif se penche aussi sur la demi-finale aller de l’UEFA Women’s Champions League entre l’Olympique Lyonnais et le PSG ce samedi (19h sur DAZN). Et le coach des Parisiennes – Jocelyn Prêcheur – est en train de transformer le style de jeu de sa formation. Fervent adepte du style à la barcelonaise, le technicien de 41 ans essaye d’appliquer sa philosophie de jeu et veut prôner un football attractif. « J’ai été marqué par cette révolution, avec une possession poussée à l’extrême. C’est une forte source d’inspiration, un modèle, un idéal. J’aime quand mon équipe a le ballon, les attaques placées, mais attention, je ne suis pas dogmatique, quand un adversaire vous offre des espaces dans le dos, il faut savoir les exploiter », expliquait le principal concerné cette semaine, avant de poursuivre : « Les joueuses n’y étaient pas habituées avant qu’on arrive. Il y a eu un temps d’adaptation à ce nouveau style, moins dans la projection et plus dans la réflexion. La deuxième étape la plus importante, était qu’elles se l’approprient, que ce ne soit pas le projet du coach, mais le leur. C’est un cap qu’on est seulement en train de franchir depuis début 2024. Ce qui va compter maintenant, c’est le temps. »

Jocelyn Prêcheur était aussi heureux de l’arrivée de Luis Enrique sur le banc de l’équipe masculine. L’ancien sélectionneur de la Roja est la personnification de l’ADN du Barça et cette arrivée l’a conforté dans son choix de modifier le style de jeu de son équipe. Tabitha Chawinga occupe un peu le rôle de Kylian Mbappé dans son explosivité pour attaquer la profondeur. Le coach parisien donne aussi une liberté totale de mouvement à Grace Geyoro sur le terrain. « En fin de contrat cet été mais bien parti pour rester, Prêcheur martèle toutefois que le chemin débute maintenant », conclut L’E.

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De son côté, Le Parisien a obtenu une interview de Marquinhos. Alors qu’il sera célébré ce dimanche au Parc des Princes après être devenu le joueur le plus capé de l’histoire du PSG (437 matches), le capitaine parisien a répondu à quelques questions des stars des Rouge & Bleu. À la question de Leonardo, l’ancien dirigeant parisien, (Peux-tu nous raconter l’histoire de la petite maladie dont tu as été victime avant de signer ton contrat ? Maintenant on en rigole mais sur le moment, je me souviens que ça a été assez dur à vivre…) le Brésilien a répondu : « Ah Leo ! C’est quelqu’un de très important dans ma carrière. Il n’était plus au PSG quand je suis arrivé mais c’est lui qui avait tout réglé pour mon transfert avant de partir. C’est lui qui a fait confiance à un jeune Brésilien comme moi… Ça a été un honneur d’être avec lui à Paris. Quand il est revenu, j’ai vu à quel point il était important ici et exceptionnel dans son travail. Quand j’arrive à Paris, je venais de faire une préparation très dure avec l’AS Roma. Je suis tombé malade, j’ai attrapé un virus qui m’a fait perdre 10 kg en une semaine. Je ne pouvais pas m’entraîner. Malgré ça, le PSG a maintenu le processus de recrutement. Mais au moment de la visite médicale, le docteur du PSG s’est montré très préoccupé, il a vu que quelque chose n’allait pas, mais il ne savait pas quoi. Moi, ça faisait une semaine que je ne mangeais rien, que je perdais du poids, que je ne dormais pas, que je vomissais tout… Et il y avait mon contrat à signer. Paris a fait un pas en arrière, mais Leo et Jean-Claude Blanc m’ont fait confiance. Leo a dit au président, au docteur et à tout le monde qu’il croyait en mon talent et en mon avenir. Ça a été un moment compliqué. Mais finalement tout s’est bien passé ! » Les meilleurs extraits de cet entretien sont à retrouver ici sur notre site.

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Le quotidien francilien fait un focus sur la section féminine du PSG. Tout l’ensemble des services du PSG a reçu un message ces dernières semaines : imaginer le futur des Féminines du PSG. « Poussé par le président Nasser al-Khelaïfi, impulsé par Grégory Durand, devenu directeur des opérations football, souhaité par Michelle Gilbert, directrice de la communication corporate, le plan vise le développement d’un secteur que le club considère d’avenir. Le tout pour consolider son statut actuel et devenir l’une des références européennes. » Créée en 1971, la section féminine a profité des investissements de QSI pour remporter un titre de champion de France (2021) et atteindre deux fois la finale de Ligue des champions (2015, 2017). Et la saison actuelle peut aussi être pleine de succès avec un possible triplé historique (D1 Arkema, Coupe de France, Ligue des champions). Mais désormais, le PSG veut passer à l’étape supérieure et la principale ambition est d’accroître les revenus. Chaque année, la section féminine bénéficie d’un budget entre 8 et 10M€ (selon les estimations de LP). « Mais ce n’est pas un secret, elle fonctionne à perte. D’un côté, les salaires augmentent vite. De l’autre, les droits télé ne rapportent rien ou presque, le niveau de sponsoring est largement inférieur aux dépenses et les revenus liés à la billetterie restent trop limités. »

À titre d’exemple, la section masculine bénéficie d’une trentaine de partenaires commerciaux contre seulement 14 pour les Féminines du PSG. « On s’est rendus compte qu’il fallait chercher parfois des sponsors plus petits d’un point de vue contractuel mais qui étaient intéressés uniquement par la section féminine », a expliqué Sabrina Delannoy, directrice sportive adjointe, lors d’un échange avec des élèves de la Sorbonne en début de semaine. Bien que rivaux sur le terrain, le PSG peut aussi s’appuyer sur l’Olympique Lyonnais dans ce domaine. Les deux équipes phares du championnat veulent s’inspirer du modèle anglais. « Les Anglais ont pris une avance grâce à cette façon de penser le championnat comme un produit », détaille de son côté Grégory Durand. Le PSG veut aussi profiter de la puissance de sa marque pour en faire bénéficier à la section féminine. « One club, one team » est la devise répétée en interne et mise en place depuis l’arrivée au Campus PSG, conclut LP.

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