Danilo : « J’essaye toujours d’être là pour tout le monde, pour aider, pour donner des conseils »

Devenu un titulaire en puissance au fil de la saison, Danilo Pereira occupe un rôle important dans le vestiaire parisien. Et à J-1 de la rencontre face à la Real Sociedad, le Portugais s’est confié auprès de France Bleu Paris.

Comme à chaque saison depuis son arrivée au club, Danilo Pereira est considéré comme un joueur de rotation. Mais au fil des saisons, le Portugais de 32 ans, sous contrat jusqu’en 2025, gagne sa place de titulaire et affiche un état d’esprit irréprochable. Nommé vice-capitaine par Luis Enrique, l’ancien du FC Porto a profité de la blessure de Milan Skriniar pour former la charnière centrale avec Marquinhos. Et à l’approche du huitième de finale aller de Ligue des champions face à la Real Sociedad, Danilo Pereira s’est confié dans un entretien à France Bleu Paris. Extraits choisis.

Son poste de défenseur central

« Mentalement pour moi, ce n’est pas un souci de redescendre en défense car maintenant j’aime le poste, je m’y trouve bien et quand tu es heureux, c’est toujours plus facile (…) Je dois jouer plus simple. Défenseur central, tu ne peux pas dribbler. C’est le plus grand changement que j’ai vu au poste. Après tu es toujours face au jeu, c’est plus facile. En revanche, tu ne peux pas te rater dans tes passes et tes actions car tu es le dernier homme avant le gardien de but. Et finalement, c’est ça qui est le plus difficile dans ce poste. »

Sur le terrain, vous êtes un joueur très sérieux

« C’est parce que je suis 100 % concentré et quand je suis dans ce mode-là, je ne souris pas ! Souvent les gens me disent que je suis méchant sur le terrain mais ce n’est pas le cas, c’est juste mon état d’esprit. Sur le terrain, j’essaye d’aider mes coéquipiers, de donner des instructions, des conseiller aussi et c’est ça. Il y a des fois, je fais passer le message de manière plus agressive, mais c’est le foot. »

Le turn-over de Luis Enrique

« Ce n’est pas facile parce qu’on ne sait jamais quand on va jouer titulaire ou quand on va être remplaçant. On doit être prêt parce que tous les matchs sont importants au PSG. Après si tu n’es pas concentré, si tu penses que tu vas être remplaçant et que finalement tu vas jouer… je vous le dis c’est pas facile dans la tête. Mais moi j’essaye toujours d’être à 100 %, d’être prêt à chaque match (…) Chaque joueur a sa méthode. Moi, la mienne est simple : je pense tout le temps que je vais être titulaire, comme ça je suis prêt ! Après c’est vrai qu’il faut digérer rapidement la déception quand on n’est pas titulaire pour un match mais il faut toujours se rappeler qu’il y a de très bons joueurs ici. Après si je suis remplaçant, ce n’est pas grave, j’essaie d’être toujours content pour les autres et d’être prêt à aider sur le terrain. »

Son rôle de vice-capitaine

« J’essaye toujours d’être ami avec tous les joueurs. D’être là pour tout le monde, pour aider, pour donner des conseils. Mon rôle est basé sur l’expérience parce qu’il ne faut pas oublier que l’on a un groupe, un effectif très jeune et qu’il faut quelques joueurs d’expérience. »

Son sentiment après avoir porté le brassard de capitaine

« De la fierté ! Je suis arrivé il y a trois saisons au PSG et me voilà avec le brassard de capitaine… C’est… (il cherche son mot)… » Une reconnaissance ? « Oui, je ne trouve pas le mot en français mais « reconnaissance », c’est bon (sourire) ! »

Quel type de match face à la Real Sociedad ?

« Match difficile parce que c’est une équipe qui aime beaucoup avoir les ballons. Ils ont une énorme possession de balle, c’est une équipe qui utilise la possession pour arriver dans la dernière partie du terrain et marquer des buts en faisant des triangulations. C’est une équipe difficile et défensivement, c’est costaud aussi. C’est une équipe que presse bien. On va devoir leur confisquer le ballon si on veut faire un bon match face à eux. Celui qui va réussir à confisquer le ballon va faire mal à l’autre. »

Est-il un grand frère pour Ramos, Vitinha, Nuno Mendes ?

« (Il sourit) Oui, un peu, parce qu’ils sont tous jeunes. Ils viennent d’arriver. Vitinha est là depuis un an… Ils sont jeunes et ils ont beaucoup à apprendre encore. Et je sais qu’à Paris, la première année, c’est toujours compliqué. Je le dis pour Ramos, ou pour Ugarte, qui arrive aussi du Portugal. L’ambiance, la pression, ce n’est pas facile ici. Mais j’essaie d’aider comme je le peux. »

La blessure de Nuno Mendes

« Ça n’a pas été pas facile pour lui parce qu’il a enchaîné les blessures, mais là, il revient bien et s’entraîne partiellement avec le groupe. Je lui dis tout le temps d’être patient, parce que son moment va arriver. Il va bientôt arriver à 100 % physiquement et il va donner du plaisir à tout le monde. »

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