Warren Zaïre-Emery évoque son rêve de faire toute sa carrière au PSG
Après sa première saison complète au PSG, Warren Zaïre-Emery entame la deuxième page de son histoire professionnelle en Rouge & Bleu. S’il n’est pas le plus à l’aise dans l’exercice, le titi parisien a accordé un entretien à nos confrères du Parisien à la veille du premier match de la saison.
Le PSG reçoit le FC Lorient dans le cadre de la première journée de Ligue 1 Uber Eats ce samedi (21h sur Canal +). L’occasion pour Luis Enrique d’entamer son histoire avec le club de la capitale. Le technicien espagnol pourra compter sur Warren Zaïre-Emery dans son entrejeu, dont il a fait les éloges plus tôt dans la journée en conférence de presse d’avant-match : « Warren c’est un joueur que nous aimons beaucoup, il est très intelligent, fort techniquement et on fera au mieux pour mettre les jeunes dans les meilleures dispositions« . Dans les colonnes du Parisien, le titi parisien a fait part de ses ambitions, son rêve mais aussi sa place dans le groupe de Luis Enrique.
L’objectif du BAC et l’excitation d’une deuxième saison au PSG
« (sourire) Les deux ! Ce sont des objectifs que je me suis fixés cette saison. Je vais tout faire pour avoir le bac et réaliser dans le même temps la meilleure saison possible avec le PSG. J’espère jouer le plus de matchs possibles et que tout se passera bien« .
La vie d’étudiant conciliée à celle du footballeur
« Le matin, j’ai entraînement avec le PSG et l’après-midi, je vais à l’école comme tout le monde. Il m’arrive d’avoir des horaires aménagés par rapport aux entraînements ou aux matchs. Sinon je suis comme les autres« .
Comment gérer la notoriété grandissante ?
« Je suis quelqu’un de très humble, je ne me montre pas, je reste moi-même. C’est ce que j’essaye de faire sur le terrain mais également en dehors. Après c’est sûr, je suis davantage sollicité dans la rue. Quand je suis au restaurant ou en famille, les gens viennent davantage me voir, ils me demandent une photo, je le fais, je suis souriant […] Je vois que les gens repartent ensuite avec le sourire, c’est kiffant ! Il n’y a pas si longtemps, j’étais tous les jours au Camp des Loges et quand je voyais David Luiz, Lucas, Pastore, Rabiot ou Nkunku passer en voiture, j’étais content. Aujourd’hui, c’est un plaisir de pouvoir procurer ce bonheur aux supporters« .
Son caractère n’est pas un frein pour son intégration au groupe ?
« Je suis humble, mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas de personnalité ou que je ne sais pas me montrer. Je le fais naturellement grâce à mes qualités. Je ne pense pas que je vais changer car il y a ma famille pour me dire quand c’est bien ou quand ça ne va pas. Et puis il y a des joueurs très humbles qui sont devenus champions du monde et qui n’ont pas changé, comme N’Golo Kanté. On peut réussir tout en étant discret« .
Comment explique t-il sa maturité ?
« Je pense qu’être parti très tôt de la maison et d’avoir intégré le centre de formation y a contribué. Là-bas, on nous enseigne des valeurs, des principes, on doit faire les choses tout seul. Cette maturité vient plus facilement et plus rapidement, je pense. Je vois que mes frères ne sont pas comme moi. Il y a une différence« .
Quels joueurs lui ont le plus apporté ?
« Je pense à Presnel (Kimpembe) ou, la saison passée, à Sergio Ramos. Il était là pour tout le monde. Il a eu une carrière exceptionnelle, on ne pouvait qu’écouter ses conseils. En ce moment, Marquinhos me parle beaucoup. Il insiste pour que je regarde ce qui se passe autour de moi sur le terrain, et me parle de Thiago Motta, qui lui transmettait des conseils à l’époque. Il lui disait qu’il fallait compter les joueurs autour de lui : par exemple s’il y a six joueurs à ta droite, ça veut dire qu’il n’en reste que quatre de l’autre côté… J’essaye de l’appliquer, bien regarder, prendre l’information. Ça va venir avec le temps« .
Que lui vaut son surnom de « robot » ?
« C’est vrai ! Je suis toujours en train de travailler, c’est dans ma personnalité. Je suis tout le temps en salle, avec les kinés ou tout seul. Je fais mes étirements, de la muscu, les abdos… Je le fais parce que j’en ai envie et je pense que ça va payer. Si je travaille plus que les autres, je me dis que je vais mieux réussir« .
Ses premiers pas avec Luis Enrique
« Tout le monde le connaît, avec sa philosophie de jeu offensive qui me convient très bien, même si je peux aussi défendre. Je pense que le coach me fait confiance. Il est très proche des joueurs, nous parle beaucoup, prend le temps d’expliquer, que ce soit en groupe ou à la vidéo, lors de séances individuelles. Il est là pour que nous soyons le plus fort possible en tant qu’équipe. Il ne nous a pas parlé de Xavi, Busquets ou Iniesta, mais je pense qu’il essaye de reproduire avec nous ce qu’il a pu mettre en place avec le Barça« .
La première fois qu’il a revêtit le maillot du PSG
« Mon premier match en pros, c’était à Clermont (le 6 août 2022). Mais quand j’ai joué au Parc pour la première fois (face à Haïfa, le 25 octobre 2022)… J’étais tout content ! Je voulais toucher le plus de ballons possibles et me donner à fond. J’avais bien réussi à gérer la pression ! J’espère que ça va durer et que je vais faire plaisir aux ultras, car ils sont toujours là pour nous à nous encourager« .
Qu’est ce que représente ses onze années au PSG
« Je suis un gamin d’Île-de-France, né à Montreuil, j’ai toujours aimé le PSG. Après mon départ d’Aubervilliers, j’ai toujours joué pour ce club. J’y suis arrivé très jeune et suis passé par toutes les cases : l’association, la préformation, le centre, maintenant le groupe pro. J’espère que ça va durer. Faire toute ma carrière sous ce maillot, c’est un rêve. J’espère l’accomplir« .
Un entretien à retrouver en intégralité sur le site du Parisien. L’occasion également de visionner le Talk CS sur Warren Zaïre-Emery, durant lequel l’équipe Canal Supporters s’est demandé si cette saison 2023/2024 sera celle de l’explosion du titi parisien : Rendez-vous sur notre chaîne YouTube.