Xavi : « Au Bernabeù, le PSG a joué comme le Barca ! »
La première manche du match qui a opposé le Real Madrid au Paris Saint-Germain a vu les parisiens perdre de manière injuste sur la pelouse du Stade Santiago Bernabeù (1-3). C’est en tout cas l’analyse de l’ancien international espagnol Xavi Hernandez. Interrogé par le site internet SoFoot.com, la légende barcelonaise soutien les choix d’Emery et croit aux chances du Paris Saint-Germain
Son analyse de Real Madrid-PSG ?
Le Real a un truc. Pendant un moment, les Parisiens ont flirté avec le 1-2. Le Real était alors à deux doigts de plier, puis il est revenu dans le match d’on ne sait où pour reprendre l’avantage… Contre eux, tu ne peux jamais laisser passer ta chance, sinon ils te sanctionnent direct. (…) Comment est-ce possible que le Real gagne ce match 3-1, alors que c’est une rencontre qui aurait dû se finir à 1-1, 2-2, voire à 1-2 pour le PSG ? (…) Encore une fois, le PSG aurait dû tuer le match quand il en avait l’opportunité. J’ai regardé la rencontre sur la télévision espagnole avec Valdano aux commentaires. Il a dit un truc très vrai : dans ce match, il y a eu plusieurs phases, très différentes les unes des autres. Ce n’est pas une rencontre que tu peux analyser d’un bloc. En seconde mi-temps, il y a notamment eu ce moment où le PSG a clairement pris l’ascendant. (…) Avec le Real Madrid, il n’y a pas de « aïe, aïe, aïe » ou de « ouille, ouille, ouille » . Ils ne font pas de chichi. Si tu ne les enfonces pas, ce sont eux qui t’enfoncent. Ça fait trente ans que le Real Madrid aborde ses matchs comme s’il s’agissait de bras de fer.
Le PSG et les spectres de la « Remontada »
J’ai trouvé qu’ils avaient joué avec beaucoup de personnalité. Est-ce que Paris a mal joué ? Non. Est-ce que le Real a mal joué ? Non plus. La différence entre ces deux équipes, c’est que le Real est capable de gagner en jouant mal ou quand il n’est pas au mieux. Le Barça ne sait pas faire ça par exemple. Le Real, c’est déjà différent. Est-ce qu’il a été supérieur au PSG ? Pour moi, non. Mais eux, ils s’en fichent complètement d’être supérieurs sur le terrain, de dominer ou d’être dominés. Leur philosophie, c’est la gagne. C’est ce qui les rend aussi difficiles à prendre parce qu’ils peuvent rivaliser de manières différentes. Au Bernabéu, par exemple, le PSG a joué comme le Barça.
Les chances du PSG de se qualifier
Les critiques envers Emery