Revue de presse PSG : Zaïre-Emery, Kurzawa, droits TV…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 12 juin 2024. Zaïre-Emery, l’un des grands perdants de la préparation des Bleus, quel avenir pour Kurzawa, l’inquiétude monte pour les droits TV…

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Dans son édition du jour, l’Equipe évoque les grands perdants de la préparation de l’équipe de France à l’Euro 2024. Et dans ces derniers figurent Warren Zaïre-Emery. Le quotidien estime que le titi du PSG, qui a joué 25 minutes contre le Luxembourg et qui est resté sur le banc contre le Canada, est sans doute celui qui a le plus perdu avec le retour au premier plan de N’Golo Kanté. « Par son volume, son sens de la compensation et ses qualités de récupérateur, le Parisien (18 ans) dispose d’un profil, toutes proportions gardées, comparable à celui du champion du monde. » L’Equipe estime que le temps de jeu de Warren Zaïre-Emery dépendra des retours de Tchouaméni et Rabiot mais en l’état, en complément de Kanté et Griezmann, Deschamps opte davantage pour Youssouf Fofana, convaincant lors des derniers rassemblements, et le double vainqueur de la C1 Eduardo Camavinga.

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Le quotidien sportif évoque également l’avenir de Layvin Kurzawa, qui arrive en fin de contrat avec le PSG le 30 juin après neuf ans au club. L’Equipe explique qu’après presque trois saisons blanches (8 matches dont six avec Fulham où il avait été prêté lors de la saison 2022-2023), il se situe aujourd’hui bien loin des radars des grands clubs européens. Pour Guy Lacombe, son ancien entraîneur à l’AS Monaco, « il n’a pas à rougir de sa carrière, mais le problème, ce sont les blessures. Elles ont chamboulé sa carrière. C’est dommage car il avait de belles aptitudes pour viser haut. […] Ce sera une très bonne pioche pour le club qui le récupérera. » Le quotidien sportif estime que son expérience européenne (32 matches de C1 et un triplé face à Anderlecht en 2017) est un atout pour un groupe, même si son hygiène de vie lui est parfois reprochée. En Ligue 1, l’Equipe propose des pistes comme Brest, qui va découvrir la Ligue des champions et qui n’a pas de concurrent à Bradley Locko, ou bien encore Nantes, orphelin de spécialiste côté gauche. Pour rebondir, l’étranger semble être aussi une bonne option pour Layvin Kurzawa, avance l’Equipe. « Mais si un rebond en Turquie, où il conserve une certaine cote, est également envisageable, son avenir s’inscrit peut-être loin de l’Europe. Fasciné par la culture US, Kurzawa serait sûrement tenté par la MLS. » À moins qu’un club du Golfe, en Arabie saoudite ou au Qatar, où les joueurs du PSG restent suivis, ne vienne toquer à sa porte, conclut l’Equipe.

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L’Equipe fait sa Une sur le casse-tête des Droits TV et l’angoisse qui règne au sein des présidents de clubs sur l’issue de ces derniers. Waldemar Kita, le président du FC Nantes, explique : « Si quelqu’un vous dit qu’il n’est pas inquiet, il est complètement inconscient. » À deux mois de la reprise de la Ligue 1, il ne cache pas son inquiétude. « Je suis propriétaire d’un club depuis dix-huit ans, c’est mon argent que j’investis, et au-delà de ça, il y a la passion et le football français que j’essaie de défendre au mieux. Donc bien sûr que je suis très inquiet, la saison prochaine débute bientôt, il y a le mercato, l’avant-saison… » Le quotidien sportif explique que lors d’une réunion, il y a quelque temps, le patron d’une équipe du sud de la France a demandé s’il ne serait pas envisageable que certains présidents sollicitent une rencontre avec Vincent Bolloré (patron de Vivendi, la maison mère de Canal+). Il a vite été rabroué par ses collègues et notamment Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, qui a dit que cela ne servirait à rien et qu’il fallait laisser œuvrer la Ligue. Les présidents de clubs qui sont sortis du silence ces derniers jours pour évoquer les Droits TV, ont tous évoqué Canal Plus, diffuseur historique de la Ligue 1, et BeIN Sports.

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Damien Comolli, président de Toulouse, expliquait : « Je ne comprends pas comment on peut dépenser des centaines de millions pour acheter les Coupes d’Europe (480 M€ par jusqu’en 2027 par saison pour C1, C3, C4) et ne pas donner les moyens aux clubs français. La saison dernière, on a vu qu’en nous donnant les moyens, l’OM, le PSG, Lille, le Téfécé ont obtenu des résultats. » L’Equipe indique que parmi les autres solutions qui pourraient prendre de l’ampleur dans les semaines à venir si le montant des droits pour le prochain cycle devait être limité (500 M€ en domestique et 160 M€ à l’international), Kita milite pour une renégociation avec CVC, le fonds à l’origine de la création de la société commerciale de la LFP avec un apport de 1,5 milliard d’euros contre 13 % des recettes à vie de la filiale. La répartition des droits internationaux, qui normalement reviennent seulement aux clubs européens, pourrait aussi être une piste de réflexion afin que le plus grand nombre touche le plus d’argent possible. La LFP va « œuvrer » jusqu’à fin juin pour trouver une issue à un dossier explosif, conclut l’Equipe.

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Le quotidien sportif évoque aussi les recettes télé que va recevoir le PSG pour sa saison 2023-2024 de Ligue 1. Premier dans l’ensemble de tous les barèmes qui permettent d’établir la répartition des droits TV, le club de la capitale est celui qui va toucher le plus. Il va empocher 60 millions d’euros. « Dans le détail, il touche 15,15 millions d’euros pour avoir terminé premier du championnat, plus 2,98 M€ pour le classement sportif sur les cinq dernières saisons et 13,48 millions d’euros liés à la notoriété. À ces montants, il faut ajouter 6,78 M€ de part fixe et 4,5 M€ au titre de la licence club, comme l’ensemble des 17 autres équipes. » Soit 42,9 millions d’euros pour les droits domestiques, indique l’Equipe. À cette somme, il faut y ajouter les droits internationaux. Le quotidien sportif conclut en expliquant que ces 60 millions d’euros vont s’inscrire dans le budget 2023-2024 du PSG, qui sera clôturé le 30 juin, et qui sera supérieur à 800 millions d’euros pour la deuxième année de suite.

Une fois n’est pas coutume, Le Parisien n’évoque pas le PSG dans son édition du jour.

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