Roger-Petit, Aurier, les cyniques et les moralistes…

Le « Aurier Gate » se poursuit, l’affaire est compliquée pour le PSG. Et elle aura forcément des conséquences, mêmes symboliques, remarque Bruno Roger-Petit.

« Matuidi, avocat d’Aurier, est venu plaider sa cause. Et depuis, les supputations vont bon train. Au nom de qui, et de quoi, Matuidi s’est-il exprimé ? se demande le journaliste sur son blog Sport 24. Deux écoles s’affrontent. Les cyniques, qui pensent que quoi qu’il arrive désormais, Aurier finira par rejouer avec le PSG, ce dernier ayant besoin de sa présence sur l’aile droite ; et les moralistes, qui estiment que le cas Aurier mérite une sanction exemplaire, et que la porte du PSG devrait s’ouvrir toute grande devant le joueur, entre ici et juin prochain. La réponse à la question « que faire d’Aurier ? » ne devrait relever ni du cynisme absolu, ni du moralisme résolu. Il entre dans l’appréhension du dossier une multitude de facteurs (humains, sportifs, culturels, politiques, médiatiques et économiques) qui placent l’autorité suprême du PSG, le président El-Khelaïfi, dans une position compliquée. Notamment et surtout face à l’entraineur du club, Laurent Blanc. (…) Question cruciale : au PSG, un joueur est-il plus important que l’entraîneur ? Parce que si le PSG se montre trop clément envers Aurier, qu’en sera-t-il du comportement à venir des super-stars du club, les Ibrahimovic, Cavani, Matuidi et autres Di Maria ? Que voilà un beau sujet à débattre. Si Aurier est à Laurent Blanc au PSG ce que Cristiano Ronaldo a été à Benitez au Real, dans quel monde vivrons-nous ? »

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