Revue de Presse PSG : AC Milan, Ligue des champions, Donnarumma…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 25 octobre 2023. Le match de Ligue des champions face à l’AC Milan, défaite interdite pour les Parisiens, le duel entre Gianluigi Donnarumma et Mike Maignan, les centres au sol l’une des armes fortes du PSG de Luis Enrique, duels entre internationaux français…

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque cette rencontre importante face à l’AC Milan dans le cadre de la 3e journée de la phase de groupes de Ligue des champions. Après sa déroute à Newcastle (4-1) il y a trois semaines, le club parisien n’aura pas le droit à l’erreur ce mercredi (21h sur Canal Plus et RMC Sport 1) au Parc des Princes. « Le naufrage de Newcastle n’a pas été complètement effacé, entre-temps, par les six buts marqués en deux matches de Ligue 1 mais ils ont conforté Luis Enrique dans son idée que le système était moins responsable de l’échec que le profil des joueurs censés l’animer. » En conférence de presse d’avant-match, le coach parisien a rappelé son désir d’être offensif. Mais Luis Enrique sait également que sa formation ne pourra pas être autant coupé en deux comme il y a trois semaines en Angleterre. En face, l’AC Milan n’est pas dans sa meilleure forme. « Il ne s’agirait pas non plus de présenter le septuple vainqueur de la C1 comme la plus grande menace débarquant porte de Saint-Cloud », estime L’E. Et le PSG pourra s’appuyer sur un Kylian Mbappé qui devra dévorer les espaces qui lui seront offerts. « Mais tout faire reposer sur les épaules de l’attaquant des Bleus est une manière de déresponsabiliser certains de ses coéquipiers. Luis Enrique s’y refuse. » Et pour cela, des joueurs comme Gonçalo Ramos, Randal Kolo Muani et Ousmane Dembélé devront montrer un visage plus séduisant sur le terrain. Si leurs arrivées répondaient à une envie de construire un collectif plutôt que de s’appuyer sur des individualités, pour le moment ils n’arrivent pas à faire oublier Lionel Messi et Neymar Jr sur le plan statistique.

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Le quotidien sportif évoque aussi le duel entre Gianluigi Donnarumma et Mike Maignan. Un duel à distance entre deux portiers qui ont chacun leurs qualités. Au niveau de l’expérience, Gigio Donnarumma part avec une légère avance. Malgré son jeune âge (24 ans), l’international italien a un meilleur vécu que Mike Maignan, de quatre ans son aînée (28 ans). Le capitaine de la Nazionale cumule déjà 392 matches dans l’élite, clubs et équipe nationale confondus, contre 267 à Maignan. En Coupe d’Europe, le portier parisien connaît seulement sa sixième campagne européenne, dont la troisième en C1, pour un total de 37 matches en Coupes d’Europe, dont 15 en Ligue des champions. En face, Mike Maignan dispute sa cinquième campagne européenne dont quatre de C1 (26 matches européens dont 18 de Ligue des champions). Dans le jeu au pied, le gardien de l’AC Milan présente un avantage. Les sorties balle courte des Parisiens mettent souvent en avant cette lacune chez Gigio Donnarumma où le déchet est assez conséquent lorsqu’il est sous pression.

Au niveau des sorties aériennes, Mike Maignan a une nouvelle fois l’avantage. Malgré son 1m96, le portier italien a une lecture du jeu parfois aléatoire. « Il n’intervient pas toujours à bon escient, peut-être parce qu’il sait que son point fort est sur la ligne. Dans les corps-à-corps, il peut parfois être gêné. » Sur la ligne, les deux portiers ont un niveau équivalent, selon L’E. Les deux gardiens sont aussi bien à l’aise sur les penalties que dans les face-à-face sur leur ligne de but. Enfin, au niveau du mental, encore une égalité. Gigio Donnarumma a quelques moment des trous d’air et un manque de concentration. « Un défaut identifié de longue date par son entourage et que l’intéressé s’efforce de corriger. » Après la défaite face au Real Madrid en 2022, « il avait connu quelques semaines compliquées psychologiquement. » En sélection aussi, il est pas mal chahuté par la presse italienne. Mais, « les deux hommes possèdent surtout des facultés au-dessus de la moyenne pour surmonter leurs erreurs au sein même d’une rencontre. »

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Enfin, L’Equipe met en avant l’une des armes fortes du PSG cette saison, les centres au sol à l’entrée de la surface. « La coordination est indispensable. Un ou plusieurs équipiers emmènent la défense vers le but, le centreur fait mine de jouer un ballon fuyant entre le gardien et les défenseurs mais ferme son pied pour prendre à revers les adversaires et servir au sol son partenaire à la même hauteur que lui. » Une mécanique appréciée par Luis Enrique et déjà utilisée avec l’Espagne. Buteur dans ce schéma de jeu face à l’OGC Nice (2-3), Kylian Mbappé est souvent la cible la plus fréquente de ce type d’action car le côté droit Hakimi-Dembélé est la zone où les ballons remontent le mieux. « Mais aussi parce qu’en demandant au receveur de rester plus en retrait, ce circuit de finition le sort de la densité de la surface, que Mbappé peut avoir tendance à fuir naturellement. » Cette saison, 7 buts parisiens (en comptant les penalties provoqués) viennent de ce type d’action.

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De son côté, Le Parisien évoque aussi ce choc entre le PSG et l’AC Milan en Ligue des champions. Et le club de la capitale doit se remettre à l’endroit après sa défaite à Newcastle (4-1). L’occasion aussi pour de nombreux internationaux français de se retrouver. « Aucune autre confrontation de club n’offrira cette profusion d’Internationaux A et chacun voudra éviter les retrouvailles mi-novembre pour les derniers matchs qualificatifs de l’Euro 2024 avec le spectre de la loose », détaille Dominique Sévérac. Le PSG devra donc rebondir dans ce groupe et montrer que cette déroute en Angleterre n’était qu’un accident. De plus, le club parisien doit « crédibiliser son projet naissant. Le PSG traverse quelques doutes, avec une apoplexie offensive » où seul Kylian Mbappé et Achraf Hakimi se montrent dangereux face au but. Enfin, une victoire donnerait un grand bol d’air et éviterait de vivre les trois derniers matches du groupe dans une atmosphère pesante. « Il n’est jamais trop tôt pour prendre un peu d’avance, se remettre à l’endroit, et refiler au demi-finaliste de la dernière Ligue des champions la patate chaude de la qualification. »

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Le quotidien francilien met en avant les nombreux duels qui auront lieu entre les internationaux français dans cette rencontre. Quatre Bleus côté parisiens (Lucas Hernandez, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani et Kylian Mbappé) et trois côté milanais (Mike Maignan, Théo Hernandez et Olivier Giroud). Quasiment tous sont titulaires indiscutables et certains seront même en confrontation directe. Théo Hernandez fera face à Ousmane Dembélé. Le numéro 10 parisien ne rechigne pas aux tâches défensives et n’hésitera pas à suivre les montées de son adversaire. Mais de son côté, le latéral français suivra également les nombreuses percées de son compatriote. Face à un Dembélé imprévisible balle au pied, Théo Hernandez ne peut rien préparer en amont. « Leur match dans le match va donc se jouer sur la vitesse et la capacité de l’un ou de l’autre à inventer des espaces là où il n’y en a pas beaucoup. »

Autre duel à suivre, celui entre Kylian Mbappé et Mike Maignan. Avant de rejoindre l’Italie, le portier français a rencontré à neuf reprises son compatriote pour un bilan de six victoires en faveur de Mbappé, deux nuls et une défaite. Le numéro 7 parisien lui a notamment inscrit trois buts. « Surtout, Kylian Mbappé possède à son tableau de chasse les meilleurs gardiens au monde puisqu’il a trompé Thibaut Courtois, Alisson Becker, Wojciech Szczesny ou Manuel Neuer. » Même s’ils ne seront pas en confrontation directe, Lucas Hernandez et Olivier Giroud partagent le même sens du combat. Mais par moment, l’attaquant milanais pourrait se retrouver dans la zone du défenseur parisien. « D’autant plus que dans le PSG de Luis Enrique, l’équipe s’organise davantage à trois qu’à quatre derrière. » Et dans les duels, l’international français se montre régulièrement plus solide que Marquinhos et Milan Skriniar. « Il demeure avant tout défenseur dans l’âme, avec de la grinta et du vice, les qualités nécessaires à ce poste. Lucas Hernandez va chercher à limiter l’influence du buteur, en l’empêchant de se retrouver trop souvent dos au but par exemple », conclut LP.

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