Les derniers échos concernant la Super League

C’est ce qui s’appelle créer une bombe médiatique : dans la nuit du 18 au 19 avril dernier, plusieurs cadors du vieux continent annonçaient la création d’une Super League. Véritable serpent de mer, ce projet prenait donc forme. Problème pour ses initiateurs, celui-ci a vite été tué dans l’œuf avec plusieurs participants qui se sont finalement rétractés. Mais ce jeudi 3 mars, ce projet refait surface.

La Super League comprenait, à l’origine, 12 membres permanents réunis au sein d’une ligue fermée. Par la suite, huit autres écuries auraient été invitées pour participer à ce championnat. Une annonce qui faisait directement écho à la crise économique liée au Covid-19 impactant la planète football. Une formule qui a quelque peu été revue par ses fondateurs. Celle-ci, ne comprenant plus de membres permanents, devait être annoncée par Andrea Agnelli, président de la Juventus, ce jeudi au sein d’un sommet organisé par le  Financial Times

Néanmoins, conscient de cette relance par le décideur transalpin, Aleksander Ceferin a décidé de prendre la parole afin d’annoncer : «  »Ils ont d’abord lancé leur projet au milieu de la pandémie, maintenant ils en lancent un nouveau au milieu d’une guerre. Ces gens doivent vivre dans un univers parallèle. L’un d’eux m’a appelé pour s’excuser, et maintenant ils recommencent, a lancé le patron de l’UEFA.Parler de laSuper League, ce n’est pas parler de football. Ce n’est pas un projet de football. Les clubs sont libres de créer leur propre tournoi, mais qu’ils ne s’attendent pas à participer à ceux de l’UEFA. Je suis fatigué de ce projet »

De son côté, Javier Tebas, président de la Liga, s’est lui aussi fendu d’une salve assez cinglante et ce, alors que deux écuries de son championnat portent ce projet de Super League: « Il ne manque plus que Poutine », a lâché Tebas, évoquant la Juve, le Barça et le Real. Face à tout ce tollé médiatique, Andrea Agnelli aurait décidé de ne pas prendre la parole au cours de ce même sommet, alors qu’il devait donc réhabiliter officiellement ce projet. Celui-ci ne devrait, pour autant, pas s’arrêter de sitôt et une relance est attendue incessamment sous peu. Pour ses fondateurs, cette Super League est la réponse à « un système cassé ». Il pourrait permettre, selon eux, l’éclosion d’équipes dans des pays peu médiatisés aujourd’hui.

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