Alerte à l’infirmerie : jamais le groupe du PSG n’a été au complet cette saison

Depuis le début de la saison, c’est un problème récurrent, qui force Unai Emery à jongler avec ses équipes types, et à manier habilement avec la concurrence à tous les postes. Ce problème, c’est l’infirmerie parisienne.

C’est simple cette saison, la quasi totalité de l’équipe a déjà blessée. Pire, jamais Unai Emery n’a disposé entièrement de son groupe pour un match du PSG cette saison, sur un total de 53 matches officiels déjà disputés par les Rouge et Bleu. Un constat qu’à dû déplorer le coach basque, qui s’est parfois même retrouvé forcé à faire évoluer des joueurs à des postes qui n’avaient pas été renforcés lors du dernier mercato (les exemples récents de Matuidi en latéral gauche ou d’Aurier à différents postes illustrent bien ces carences).

Absences pour raison médicale cette saison

Toute l’équipe de titulaires mais aussi les remplaçants (seuls Kimpembe, Guedes et Lo Celso n’ont manqué aucun match pour cause de blessure), ont déjà fait un tour du côté de l’infirmerie. Pour Emery, cette saison a donc souvent été l’occasion d’intégrer et de faire jouer les jeunes du centre de formation, à l’instar de Kimpembe, Nkunku, Augustin ou même Georgen, ou encore de permettre aux nouvelles recrues de grappiller du temps de jeu dans l’effectif parisien.

S’il est fréquent, dans tous les clubs du continent, de voir des effectifs amoindris, le PSG a connu une saison particulièrement éprouvante sur ce terrain. D’ailleurs, des joueurs tels que Pastore, Krychowiak ou Rabiot en ont directement fait les frais. L’Argentin a ainsi été forfait lors de 23 matches, le jeune Français en a manqué 12 à cause de blessures, contre 8 pour le Polonais.

Nous ne parlons ici que des blessures, mais Emery n’a que très rarement disposé d’un groupe dans lequel il ne manquait pas trois ou quatre joueurs, puisqu’à ces forfaits, s’ajoutent de nombreux facteurs d’absences. Outre les suspensions, Emery a par exemple du combiner avec les retours de sélections internationales, qui ont laissé quelques Sud-Américains au repos en novembre ou qui a vu Aurier manquer quelques matches à cause de la CAN, mais aussi le retour de Krychowiak avec la CFA parisienne. Sans compter les choix du coach, qui ont longtemps éloigné Hatem Ben Arfa du groupe.

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