Arnaud Luzayadio se confie sur ses années au PSG

Les médias officiels du PSG retrouvent chaque semaine un joueur passé par le centre de formation du club. Aujourd’hui, c’est l’occasion pour le titi parisien Arnaud Luzayadio de donner de ses nouvelles, revenir sur son actualité et bien évidemment sur ses années en Rouge & Bleu. Récent champion de deuxième division au Pays-Bas, le natif de Montreuil (93) évolue au poste de latéral droit. Il a été un joueur du Paris Saint-Germain de 2012 à 2019.

Ses meilleurs souvenirs avec le maillot du PSG

 « J’en ai deux qui me reviennent immédiatement à l’esprit. Je vais d’abord citer le titre de champion de France U17 acquis en 2016 face à Saint-Étienne (4-2). Un sentiment incroyable au coup de sifflet final ! Une saveur particulière car c’était mon premier titre obtenu avec le club. La saison avait été longue et difficile, mais nous avions su répondre présents dans le sprint final. Notre coach David Bechkoura nous a transmis une rage de vaincre qui nous a permis de faire face aux plus grandes équipes. Le lendemain de notre victoire, nos aînés des U19 ont également été sacrés. Un week-end festif qu’aucun d’entre nous n’a oublié ! Je me souviens aussi de notre qualification en barrages de l’UEFA Youth League en 2018, lorsqu’on a battu l’Ajax sur son terrain, devant 2000 supporters déchaînés. Nous les avions poussés jusqu’aux tirs au but, grâce à un mental de combattant. En toute sincérité, nous méritions de perdre tellement ils nous avaient dominés. En face, il y avait de très bons joueurs comme Sergino Dest, Noa Lang et Ryan Gravenberch. Mais dominer n’est pas gagner ! Et nous aussi avions de la qualité« .

Champion de D2 au Pays-Bas avec son club actuel, le FC Emmen

« Un grand merci. Pour être honnête, lorsque j’ai rejoint ce club en signant un contrat d’une saison avec une autre en option, j’avais pour objectif de disputer une vingtaine de matches afin de me refaire une santé sportive. Mon intégration n’a pas été des plus évidentes à cause de la langue mais, surtout, à cause de l’intensité dans le jeu. Il n’y a aucun temps mort ! Tout se fait à fond. Au fil du temps, j’ai pris le rythme et j’ai finalement disputé trente rencontres. Cerise sur le gâteau, nous avons remporté le titre, synonyme d’accession en première division. Tout simplement fabuleux à vivre !« 

Les clés de cette réussite ?

« Nous avons su créer une véritable cohésion au sein du groupe, que cela soit sur comme en-dehors du terrain. Il n’y avait aucun clan entre les joueurs. Plusieurs nationalités sont pourtant représentées, mais chacun a fait des efforts pour aller vers les autres. Notre entraîneur et son staff ont également joué un rôle important dans notre quête. Ils nous ont permis d’évoluer sans pression. Tous les jours, nous avons droit à des séances vidéos, ciblées sur nos futurs adversaires mais également sur nos propres entraînements. Notre solidité défensive a été décisive puisque nous n’avons encaissé que vingt-quatre buts en trente-huit rencontres, soit dix-neuf buts de moins que la 2e meilleure défense !« 

Un titre de champion remporté avec 3 titis parisiens (Lucas Bernadou, Metehan Güçlü et Azzeddine Toufiqui), quelle sensation ?

« Être champion, c’est bien, mais le vivre entre potes, c’est encore mieux ! Nous avons rencontré tous les quatre des galères avant d’arriver là où nous en sommes aujourd’hui. On savoure un maximum ! Toutes les difficultés affrontées lors de nos parcours respectifs nous ont renforcé pour être encore plus forts mentalement. C’est aussi une manière de démontrer qu’il faut toujours y croire et ne jamais rien lâcher. Nous avons gagné la confiance du groupe car nous sommes allés vers les autres. Si nous étions restés tout le temps entre joueurs français, ça n’aurait pas fonctionné. Nous espérons prolonger cette réussite lors de cette saison 2022-2023« .

Image : lestitisdupsg.fr

A quand le premier but en professionnel ?

« Vous me suivez à la loupe dis donc ! Ma fonction première est de bien défendre, et éventuellement de faire des passes décisives. Marquer un but est une sorte de bonus. Si ça vient, tant mieux, mais je n’en fais pas une fixation. C’est vrai que beaucoup de défenseurs latéraux ont le sens du but. Moi, je suis plutôt discipliné défensivement avant de penser à attaquer« .

Toujours supporters du Paris Saint-Germain ?

« Oh que oui, supporter pour toujours de Paris ! C’est ma ville, mon club. Je ne loupe pas un match à la télévision de l’équipe professionnelle. Elle réalise un très bon début de saison, avec un jeu alléchant. On sent que tout le monde est concerné. Je suis convaincu qu’ils vont réaliser de très belles choses cette année. Je garde aussi toujours un œil sur les résultats des jeunes. Il y a toujours une part en moi qui est restée au Camp des Loges. Être formé au Paris Saint-Germain marque forcément une vie. Même si ce ne fut pas tous les jours faciles car le rythme était soutenu, je dois bien reconnaître que les éducateurs et les professeurs m’ont inculqué de belles et bonnes valeurs« .

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