Bruno Roger-Petit : « Emery s’est inventé un souffre-douleur avec Ben Arfa »

Comme à son habitude, Bruno Roger-Petit ne chercher pas à faire dans la dentelle. Cette fois, dans son habituelle chronique publiée sur son blog Le Figaro, il n’hésite pas à tacler ouvertement la gestion d’Hatem Ben Arfa par Unai Emery.

« En vérité, sous le règne d’Emery, Ben Arfa n’a jamais eu sa chance. Recruté avant la venue de l’ents leçons et remontrances. D’où ces objectifs et exigences. D’où ce petit jeu pervers consistant à fixer des objectifs intenables, assignés au seul Ben Arfa. (…) Emery a gâché Ben Arfa au PSG. De l’or transformé en plomb pour le club. (…) Le traitement que Ben Arfa a subi tout au long de la saison est inique. Comme si Emery avait cherché à s’inventer un souffre-douleur pour se passer les nerfs, à l’occasion », avanceraineur basque, il est devenu très vite un marqueur du pouvoir de ce dernier. Il fallait infliger à Ben Arfa, star annoncée, un traitement qui porte la marque du chef Emery. D’où ces incessante », a énoncé Roger-Petit, visiblement remonté contre le coach basque.

« Emery s’est braqué immédiatement contre Ben Arfa. Tel un entraineur de U12 mal dégrossi. Il ne lui a jamais donné sa chance parce qu’il avait décidé à l’avance qu’il ne lui donnerait pas. Est-ce une grande preuve de qualité humaine, intellectuelle et sportive ? Le débat est lancé. Et quoi que l’on pense des errements de Ben Arfa, qui n’est pas d’un maniement facile, surtout si l’on ne donne pas les moyens de dialoguer intelligemment, il ne méritait pas de passer cette saison là, dans ce PSG là, avec cet entraineur là », conclue-t-il finalement.

Pour rappel, dans ses précédentes chroniques, Roger-Petit avait déjà très sévèrement attaqué Unai Emery. Les exemples les plus récents :

  • 2 avril 2017 : « Dans quelle mesure Emery a-t-il raté quelque chose à Barcelone et réussi autre chose à Lyon ? De quelle façon les joueurs du PSG sont-ils sensibles à sa présence ? Quelle est la réalité de son influence psychologique ? »
  • 26 mars 2017 : « Ben Arfa, grand footballeur victime d’une situation injuste, qui entend ne pas renoncer, mais réclame un traitement juste et digne de la part de son entraîneur. »
  • 18 mars : « Tant pis pour ceux qui ont cru l’été dernier qu’Emery apporterait au PSG la dimension que Laurent Blanc ne savait lui conférer. Erreur totale. Le PSG est en passe de tout perdre. »
  • 9 mars : « J’accuse enfin Emery de ne pas être l’entraîneur de haut niveau que sa secte d’admirateurs porte aux nues. (…) « Maintenant, il faut assumer » a dit Emery après la catastrophe. Très bien. Qu’il assume. qu’il présente des excuses, et s’en aille, sur la pointe des pieds, en souhaitant qu’on l’oublie.« 
  • 12 férier : « L’entraîneur espagnol ne fait pas consensus. Dès qu’il s’agit de mesurer ses qualités, le clivage apparaît. Certains le vénèrent, d’autres sont « vénères« . […] Non, jusqu’à présent, Emery n’a pas convaincu. Il demeure cet entraîneur incapable de mener ses équipes à la victoire contre les rivaux de même rang. (…) Si cela passe, il conviendra de s’incliner. Si cela casse. Emery devra se casser aussi.« 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page