Focus sur Salvatore Sirigu
Auteur une nouvelle fois d’une excellente prestation à Saint-Etienne, le gardien de but du Paris Saint-Germain Salvatore Sirigu est en passe de devenir l’un des chouchous des supporters parisiens. Régulier et décisif, l’international italien est certainement, à l’heure actuelle, la meilleur recrue du dernier mercato estival.
Transféré de Palerme au PSG en juillet 2011 pour 3.5 millions d’euros, le jeune gardien de but profite d’une blessure de Nicolas Douchez pour s’imposer dans les buts franciliens. Désireux de s’intégrer à un collectif prometteur, le Transalpin apprend les bases de la langue française en seulement quelques semaines tout en enchaînant les prestations de bons niveaux. Le portier parisien dirige aujourd’hui la meilleur défense du championnat (17 buts encaissés) et ses nombreuses parades permettent au PSG de rester coller à la tête du classement de la Ligue 1 à mi-parcours. « Ça fait plaisir d’être champion d’automne, mais c’est surtout important d’avoir gagné. Quand on travaille tous les jours pour le bien de l’équipe, c’est toujours bien et c’est plus facile. Même quand on a traversé une période où l’on perdait des matches, le groupe est resté costaud. On savait que l’équipe était forte. Je suis vraiment content, je me sens bien. »
A lui seul, Sirigu a ramené une dizaine de points à son équipe (PSG 1-1 Rennes, Evian 2-2 PSG, Montpellier 0-3 PSG, PSG 2-0 Lyon, PSG 0-0 Lille, Saint-Etienne 0-1 PSG), ce qui fait de lui un des cadres de sa formation et donc un titulaire indiscutable. « S’insérer dans une équipe comme ça, c’est facile mais la route est encore longue. Je suis content, car je pense que j’ai bien joué, mais le reste de l’équipe aussi. Ce n’est pas toujours facile de juger les prestations des gardiens. Je dois encore améliorer beaucoup de choses. » S’il garde cette mentalité et cette régularité dans le jeu, nul doute que Salvatore Sirigu s’inscrira dans la liste des grands gardiens qui ont gardé les buts du Paris Saint-Germain, à l’instar des Bernard Lama et autre Joël Bats…
