Leonardo, Zlatan, l’institution PSG, réseau : Létang livre ses vérités sur son passage à Paris

Dans une interview fleuve accordée au quotidien Ouest-France, Olivier Létang est revenu sur ses cinq années fortes au PSG. A la veille de retrouver ses anciens joueurs et son ancien staff, le nouveau président du Stade Rennais avoue avoir toujours eu l’ambition de corriger les moindres détails.

« Si le PSG m’a changé en tant que personne, je ne m’en rends pas compte. Quand je vis dans un club, j’y vis 24h sur 24. Le jour, la nuit. Avec des questionnements. Comment faire pour s’améliorer? Paris, c’était soixante matches par an. C’est difficile de dire ce que je ressens. C’était une belle expérience, forcément. Est-ce que ça m’a changé ? Je ne sais pas. Encore une fois, on progresse tous si on se remet en cause. Ce que m’a apporté le plus le PSG, c’est un réseau. Forcément puisque vous êtes en connexion avec tout le monde. (…) Avec Leonardo, ça a été une forme de folie. Celle de faire changer les mentalités, le fonctionnement. D’apporter des compétences. D’avoir le souci du moindre détail qui fait que dans la vie au quotidien, on pourra peut-être être meilleurs. Notre métier à nous, aujourd’hui, c’est de mettre de la compétence et des gens qui ont des connexion positives. » 

Son ambition à Paris était de placer l’institution PSG au-dessus des joueurs : « L’idée, à Paris, était de construire vite le club mais en gardant l’institution. J’adore Zlatan Ibrahimovic, on a une très bonne relation, mais quand je suis arrivé, il y avait Zlatan au-dessus du club. L’idée, ça a été de remettre le club au-dessus de Zlatan, de construite une institution très solide. C’était important… Mais ça, les grands joueurs le savent, ils ne sont pas fous. Ils savent que le club est plus important et ils le respectent sans problème. » 

Enfin, sur son moment fort lorsqu’il était à Paris, Olivier Létang souligne le match nul à Chelsea en Ligue des Champions : « Les gens ne se rendent pas compte ce qu’il s’est passé avant. Ça a été un très long processus avec les joueurs. Si on se remémore bien, un mois avant, Chelsea est un épouvantail en Europe, gagne tous ses matches, pendant que nous, nous sommes mal. Il s’est passé beaucoup de choses entre temps… Ce sont aussi des moments de partage avec des hommes… (…) Mon fils a de la chance : dans l’armoire de sa chambre, il a 15 trophées ! (rires). » 

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