Sirigu : « Ce n’était pas à Henrique de m’appeler pour me dire que je ne faisais plus partie du projet »

Parti au Torino cet été après six ans après six ans de bons et loyaux services au PSG, Salvatore Sirigu est revenu sur les circonstances de son départ du club parisien. Il regrette un peu la manière dont les choses se sont déroulées.

« L’unique chose que je peux reprocher après toutes les années passées là-bas, ce n’était pas à Antero Henrique, le nouveau directeur sportif, de m’appeler pour me dire que je ne fais pas partie du projet. C’est la chose qui m’a fait le plus mal. Je ne l’avais jamais vu de ma vie. J’aurais préféré que quelqu’un d’autre qui me connaissait me le dise. Mais je ne reprocherai jamais rien au PSG parce que le club m’a donné beaucoup plus, explique-t-il au CFC avant d’évoquer un peu plus l’été 2015 où l’arrivée de Kevin Trapp change son statut.

« Je ne sais même pas pourquoi ça s’est terminé comme ça. Ils ne m’ont pas dit ‘techniquement, tu n’es pas valide’, que ‘je foutais le bordel dans le vestiaire’ etc. Ce n’était rien de ça. C’est arrivé, c’est un choix. Je n’étais pas content parce que je méritais peut-être un peu mieux. J’ai toujours fermé ma gueule, je n’ai rien dit, je n’ai pas cédé aux provocations. Je me suis dit qu’ils allaient me garder car j’étais présent dans la difficulté, concède-t-il. J’avais renouvelé mon contrat. Ils m’ont dit que j’étais le gardien dans le projet pour les cinq prochaines années. L’arrivée de Kevin Trapp n’a même pas été un problème. La concurrence doit faire partie du PSG. Cela m’a motivé. J’étais à la maison en vacances, ça a ressorti toute ma rage intérieure et je l’ai bien pris. Mais j’ai senti que je n’allais pas jouer. Après un jour d’entraînement, on me dit que je ne jouerai pas. Pourquoi on parle de concurrence au PSG si même avant de jouer on fixe les postes ? Ce n’était pas juste pour moi, ni pour Kevin Trapp. » 

En revanche, quelque mois après son départ de Paris, le portier italien trouve que la vie parisienne lui manque : « Oui, le PSG me manque. Les gens me manquent. Ce n’est pas seulement les matches, le stade, l’ambiance ou les supporters, c’est le quotidien qu’on avait créé avec notre groupe. On s’est vraiment bien trouvé en dehors du terrain. C’est difficile dans le football de se trouver tellement bien en dehors du terrain. C’était une chose incroyable. » 

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