Infantino : « Les accords et les négociations sont expressément autorisés »

La semaine dernière, les « Football Leaks » ont dévoilé des supposés arrangements entre l’UEFA et le PSG afin d’échapper aux sanctions du fair-play financier. Gianni Infantino, le président de la FIFA, est revenu sur ces supposés arrangements qu’il n’a pas nié dans une interview accordée à Blick.

« De la politique en coulisses avec le Cheikh ? C’est vous qui décrivez ça de cette façon. Notre objectif à l’UEFA a toujours été de garder les clubs avec nous. Pas de nous en débarrasser. Donc, on négocie et on cherche les solutions. Et c’était mon travail en tant que secrétaire général. »

« Dans l’histoire du fair-play financier, 30 violations ont été détectées. Tous les clubs, à l’exception d’un seul, ont conclu des accords. Les accords et les négociations sont expressément autorisés. Et ensuite, ils sont approuvés par un organisme indépendant composé de professionnels. Cinquante personnalités de clubs, avocats, etc. ont examiné les cas. Ou insinuez-vous que j’aurais fait quelque chose dans l’arrière-boutique ? Impossible« , avoue-t-il.

Il a ensuite expliqué avoir pris les mêmes dispositions pour le PSG et Manchester City. « Oui, absolument. Les clubs ont été « libérés sous caution ». Et c’est expressément dans les statuts que vous pouvez placer l’affaire devant le TAS. Personne ne l’a fait. Le fair play financier a été la grande réussite de l’UEFA au cours des dix dernières années. Le football interclubs européen allait droit dans le mur. 1,7 milliard de francs ont été perdus en 2010, contre 300 millions de francs avec le fair play financier. »

Gianni Infantino a enfin évoqué l’idée d’une super ligue. « Je suis dans le football depuis 20 ans et l’idée d’une Super League a toujours été évoquée. Il est naturel de vouloir en tirer le meilleur parti. C’est la raison pour laquelle nous voulons faire une Coupe du Monde de clubs, qui sera mieux que la possible Super League. Tout le monde restera ensemble et personne ne voudra s’en séparer. Nous devons empêcher cela parce que nous croyons que le football doit rester au sein de ses structures.« 

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