Duluc au sujet du PSG : « C’est un matin à avoir un peu de mémoire »

En ce lendemain d’élimination du PSG certains négligent le stade la compétition, une demi-finale de la Ligue des champions. En aout dernier, le PSG était en finale. Le club francilien est le seul à avoir été ces deux saisons dans le dernier carré continental. Cela après une série d’éliminations en huitièmes de finale. Le journaliste de L’Equipe Vincent Duluc voudrait qu’on s’en souvienne.

« Si cette demi-finale a laissé le PSG à sa place, c’est une bonne place, au bout d’une aventure qui l’a vu avoir la peau du FC Barcelone et du Bayern, explique le journaliste dans l’édito de L’Equipe. Sans doute ne fallait-il pas attendre de miracle au cœur d’une saison à douze défaites, qui créent insidieusement une culture de l’inquiétude et du renoncement, mais l’autre vérité de la soirée de Manchester est que pour que les grands matches appartiennent aux grands joueurs, il faut qu’ils les jouent. Sans Mbappé, et avec quelques joueurs un peu justes pour ce grand bal, comme ses deux latéraux, Florenzi et Diallo, ou un avant-centre anachronique, Icardi, Paris manquait simplement de talent. […] Il va falloir au PSG, à court terme, avoir une vision un peu plus large de son avenir et de son jeu, surtout si Mbappé décidait de partir. […] Plutôt que d’être étouffé par le syndrome du sauveur, Neymar devra considérer l’intérêt de la simplicité. Mais c’est un matin, aussi, à avoir un peu de mémoire. Il y a quatorze mois, le PSG était moqué pour ses échecs récurrents en Ligue des champions, et pour ses manières pressées d’entrer dans le grand monde par un raccourci financier que les grandes familles contestaient. En août, il en a joué la finale. Hier soir, il a été déçu d’en rester à la porte. Mais il est désormais un élément stabilisateur de la famille, la Ligue des champions est sa maison et il habite à l’étage. »

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