Duluc : « Le PSG sait que les ambitieux ne doivent pas perdre contre l’Atalanta »

Ambitieux, prétendant au titre européen, le PSG n’a pas le droit de se casser les dents face à l’Atalanta Bergame en quart de finale de la Ligue des champions. Même si l’équipe italienne dirigée par Gian Piero Gasperini est la sensation de cette atypique saison 2019-2020. Vincent Duluc, journaliste de L’Equipe, place les Parisiens face à leurs responsabilités.

« Nous sommes passés de « c’est facile » à « c’est l’équipe qui joue le mieux en Europe », comme si, face aux adversaires du PSG et à nos souvenirs récents, nous avions du mal à évaluer le danger à sa juste valeur », commente Vincent Duluc dans l’édito du journal sportif. « La quête parisienne est parfois étrange, un voyage tarabiscoté qui porte dans son sillage l’idée d’une malédiction qui est, aussi, une culture de la défaite. Ailleurs, ce n’est qu’un détail. Il manque toujours quelqu’un, à tout le monde. Mais cette fois, au moins, ce n’est pas Neymar, sans doute pas Mbappé, du moins pas totalement, et tant pis pour Verratti, abonnés aux cartons et aux blessures selon une tendance qui dit une nervosité et une manière de vivre. Le PSG sait que les ambitieux ne doivent pas perdre contre l’Atalanta ; c’est une mesure du talent qui leur a été donné et du destin qu’on leur prête. Mais si l’on estime qu’un échec serait de même nature que les précédents, cela signifie qu’un succès aurait la même portée, malgré les circonstances particulières. Rien ne vaut la vie d’avant, mais cette vie-là vaut mille fois mieux que l’absence, et les nuits de Lisbonne consacreront un roi. »

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