Duluc répond à Tuchel sur les cadences du calendrier

En période de confinement et de vie sociale encadrée, le football peut offrir à ses amateurs des moments de plaisir. Et si l’entraîneur du PSG, Thomas Tuchel, a lancé qu’on « tuait » les joueurs à les mettre sur des terrains aussi fréquemment, Vincent Duluc lui répond qu’actuellement c’est pour la bonne cause.

« Peut-on pointer les cadences du calendrier quand il s’agit de sauver une économie ? A-t-on le droit de se plaindre, face aux frayeurs du monde et à ses turpitudes, d’être fatigué ? C’est un débat que Thomas Tuchel a nourri cette semaine en contestant le calendrier. Soyons clairs : c’est un homme décent qui ne se plaignait pas de la fatigue elle-même, mais de son impact sur la performance de son équipe, sur sa construction et sur la suite d’une saison sans horizon clair. Le calendrier est un peu dingue, c’est vrai« , commente Vincent Duluc ce jour dans un édito de L’Equipe. « Le PSG s’est arrêté le 11 mars et n’a repris la compétition que le 24 juillet. En six mois, du 11 mars au 10 septembre, il a joué cinq matches. En France, la Coupe de la Ligue a été supprimée, et un entraîneur peut changer la moitié de ses joueurs de champ, chaque semaine. Cela a aidé le PSG à gagner à Nantes et à protéger ses joueurs, hier soir. Mais, ceci posé, on ne compte pas dénier à Thomas Tuchel le droit de se plaindre. S’il faut jouer, il faut entraîner. Et s’il faut entraîner sérieusement. Mais il se trouve que là, maintenant, rien qu’en ce moment, on le trouve formidable, ce calendrier. Parce qu’il nous permet de cocher de très beaux rendez-vous dans nos soirées d’automne. »

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