Édito CS – Quel attaquant de pointe aligner face à Strasbourg ?
Le Paris Saint-Germain est de retour à la compétition ! Après deux semaines de trêve internationale, les Parisiens retrouvent le Parc des Princes pour la réception du RC Strasbourg pour le compte de la 9e journée de Ligue 1. Mais qui dit reprise du football, dit retrouvailles avec les casse-têtes des choix de dispositif pour Luis Enrique. L’entraîneur du PSG a dû suivre avec attention les sélections, notamment au niveau de l’attaque. Mais alors, qui mérite de retrouver le onze de départ ? Entre Randal Kolo Muani et Gonçalo Ramos, la décision finale n’est pas à prendre à la légère, quatre jours avant le grand rendez-vous de Ligue des Champions face à l’AC Milan.
Assurer avec la régularité de Gonçalo Ramos
Et pourtant, sur le papier, la décision semble assez simple à prendre pour le coach parisien. D’un côté, un Gonçalo Ramos en pleine confiance avec 60 minutes avec le Portugal pendant cette trêve internationale. Une heure de jeu face à la Slovaquie distinguée par une réalisation pour faire le plein d’assurance et marquer des points avec Luis Enrique. Après un début de saison délicat à son arrivée dans la capitale, le Portugais a su se ressaisir. Sur neuf matchs joués et cinq titularisations sous les couleurs parisiennes, l’ex-joueur de Benfica a inscrit deux buts importants lors du Classique face à l’OM. Au-delà des statistiques, le numéro 9 répond présent à son poste et offre des solutions pour combiner avec Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé, et créer les espaces dans les défenses. Dans un rôle plus fixe, l’option Gonçalo Ramos ouvre le jeu vers les couloirs, facilitant les transitions entre les milieux de terrain et les ailiers.
Redonner confiance à Randal Kolo Muani
De l’autre côté, il y a Randal Kolo Muani. Convoqué avec l’Équipe de France, l’attaquant n’a pas pu se libérer, au contraire. Titulaire face aux Pays-Bas, le joueur de 24 ans n’a pas vraiment impressionné. Dans la continuité de sa méforme avec le PSG, le Français a bloqué dans le jeu et devant le but. Une mauvaise prestation qui fait tâche, à côté de ses coéquipiers en forme. Pourtant, à Paris, Luis Enrique est plutôt patient. Avec six rencontres dans les pieds, et surtout deux titularisations sur les deux matchs de Liguedes Champions, le Français a eu le temps de faire ses preuves. Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. En manque de confiance, l’attaquant cherche encore ses marques. Une situation concevable après le changement de division, là où après une excellente saison en Bundesliga, le buteur doit se réadapter à la Ligue 1. À l’approche des grands rendez-vous, c’est le moment où jamais pour Randal KoloMuani de faire ses preuves et marquer de son empreinte l’attaque du PSG.