EDITO – Les scores ne disent pas tout d’un match, mais ils en disent beaucoup…

Comme chaque matin, ma journée débute pas une revue de presse à concevoir pour vous la proposer. Ce mardi, j’ai failli m’étrangler en ouvrant Le Parisien et en lisant Dominique Séverac. Alors au préalable, il ne s’agît pas là de donner la leçon à qui que ce soit… j’exprime un avis, le mien, sans prétendre détenir une quelconque vérité. Ceci étant dit, j’ai quand même vraiment failli m’étrangler et je me suis demandé si on était le jour Halloween ou du poisson d’avril… C’est ainsi.

« On n’a encore rien vu de la moelle parisienne » en Champions League, pouvait-on lire. On parle bien d’un PSG qui a infligé trois claques en trois matches continentaux ? On parle bien de deux déplacements, 0-5 à Glasgow et 0-4 à Bruxelles ? Et d’un 3-0 contre le Bayern qui a valu à Carlo Ancelotti de faire ses valises ? Que des victoires et pas des petites, qui ont impressionné l’Europe du football. Et il faut bien du contenu pour avoir de tels résultats. « Si rien ne devait changer ni bouger, le PSG n’aborderait pas forcément en cador la suite » ajoute le journaliste. Effectivement… On peut même déjà se dire qu’au tirage des huitièmes de finale de la Ligue des champions, tout le monde croisera les doigts pour tirer Paris. Enfin, « cette saison, et même contre le Bayern, le PSG d’Emery ne réussit pas vraiment ses tests majeurs ». Là, j’admets ma bêtise, je croyais que le test majeur, c’était le Bayern (3-0, une paille). Sachant qu’en 15 matches, le PSG a remporté 13 rencontres (dont le trophée des champions contre Monaco) pour deux nuls et aucune défaite, j’en déduis que les tests majeurs étaient Montpellier et Marseille.

Evidemment, tout n’a pas été parfait en ce début de saison parisien, nous avons pu constater des déséquilibres aussi dus aux profils de Neymar et de Kylian Mbappé (on ne va pas se plaindre non plus), des flottements, des mauvais passages, et 9 buts encaissés, mais 48 marqués ! Le PSG cartonne mais le tableau d’affichage ne semble plus compter. Et si le PSG fait ce soir 1-1 (ou pire) contre Anderlecht, comme il y a quatre ans, dans les mêmes circonstances, subira-t-on une vague de suicides ? Je veux bien qu’un score ne dise pas tout d’un match, mais il en dit beaucoup tout de même. Et si les Belges l’emportent ce soir, il en dira beaucoup aussi, même si le PSG touche cinq fois les poteaux.

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