Fernandez sur la concurrence entre Icardi et Cavani : « Vous refaites le même débat que lorsqu’il y avait Zlatan »

Depuis la saison 2018-2019, Edinson Cavani (32 ans) enchaîne les blessures avec le Paris Saint-Germain. Des pépins physiques qui freinent son retour au plus au haut niveau. Et depuis cet été, l’arrivée de Mauro Icardi (en prêt avec option d’achat de 70M€) a bouleversé la hiérarchie au poste de numéro 9. L’international argentin a profité de la blessure du Matador pour inscrire des buts décisifs. Des statistiques impressionnantes qui font passer au seconde plan le numéro 9 parisien, en fin de contrat en juin prochain. Présent lors de l’émission Rothen Régale sur RMC Sport, l’ancien Parisien – Luis Fernandez (1978-1986) – a estimé que Thomas Tuchel devait respecter Edinson Cavani.

« S’il y en a un qui a marqué l’histoire du club à ce poste-là, c’est Monsieur Cavani. Vous refaites le même débat que lorsqu’il y avait Zlatan (2012-2016). Cavani, on le mettait à gauche, il n’a rien dit. Il a joué et fait ce qu’on lui a demandé en terme de générosité et d’engagement par rapport au club et aux supporters. Je n’ai rien contre Icardi. Au contraire, c’est un joueur de surface avec son adresse et sa facilité. Mais Cavani aura quand même le droit (de revenir). Ou soit, on lui dit tout simplement qu’au mois de janvier c’est fini. Mais qu’il sorte par la grande porte et pas par la petite. Les propos tenus par Tuchel concernant Cavani (l’entraîneur parisien avait déclaré que le Matador pouvait jouer à tous les postes de l’attaque), je n’ai pas trop aimé. Est-ce qu’il a tenu ces propos pour d’autres ? Non. »

Luis Fernandez est également revenu sur sa fin d’aventure avec le PSG au poste de directeur sportif du centre de formation. Un choix qui s’explique par certains désaccords avec l’ancien directeur sportif parisien, Antero Henrique. « Le PSG, c’est terminé, J’ai vécu dix mois assez intenses et assez passionnants. Ces moments que j’ai passés avec ces jeunes et ces parents, j’ai beaucoup apprécié. Ça m’a marqué, parce que je me suis attaché à eux. Quand j’en ai vu quelques-uns partir, ça m’a fait mal. Ça s’est arrêté parce que je n’étais pas en accord avec le directeur sportif. Il y a des choix que je ne pouvais pas tolérer, avec Antero Henrique. (…) En termes d’éthique et de valeur, c’était important. » a déclaré l’ancien entraîneur des Rouge et Bleu sur RMC Sport.

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