Focus sur Danilo, homme fort du vestiaire du PSG

Les recrutements ratés sont légion en ce moment au PSG. En tout cas si on observe les performances de Vitinha, Fabian Ruiz, Carlos Soler, Hugo Ekitike ou encore Renato Sanches. Mais s’il y a bien un joueur où l’on n’espérait pas grand chose, c’est bien Danilo Pereira. Arrivé sur la pointe des pieds dans la capitale, le Portugais a su se faire une vraie place dans l’effectif. Le Parisien se penche sur le cas de l’ancien joueur du FC Porto, un des rares joueurs satisfaisants cette saison avec le club de la capitale.

Personnalité, humilité et professionnalisme

Danilo Pereira fait ses débuts avec le club parisien en octobre 2020, dans une période où Leonardo désirait recruter des joueurs moins « Bling-Bling ». Thomas Tuchel et les supporters parisiens étaient septiques. Mais au fur et à mesure, le milieu de terrain a fait ses preuves aussi bien sur et en dehors du terrain. Comme le rappel Le Parisien, le joueur figurait dans la liste des indésirables il y a encore huit mois. Il est le seul à avoir résisté à la tempête et s’est désormais fait une place de choix dans le vestiaire. Et tout ça grâce à sa personnalité, son humilité et son professionnalisme. « Il est là où il veut être. Il apprécie beaucoup son expérience au PSG. Jouer pour ce club est un rêve qu’il réalise », c’est ce qu’a déclaré son ami d’enfance, Herlander, au Parisien. Son ancien coach au CS Maritimo (2014-2015), Leonel Pontes, n’est pas étonné par son actuel statut : « N’importe quel entraîneur aime travailler avec lui car c’est un homme responsable et de confiance ».

Meneur d’hommes sur le terrain et discret en privé

Avec lui, c’est le même schéma qui se répète. Au départ, beaucoup d’hésitations, surtout pour son style peu académique. Et ensuite, il renverse la tendance grâce à son attitude et ses prestations sur le terrain. Danilo Pereira se démarque par son sérieux. Déjà grâce à l’apprentissage rapide du Français mais aussi par son âme de leader et de meneur d’hommes. « Je l’ai nommé capitaine alors qu’il n’avait que 23 ans. Il était jeune mais déjà tellement mature », ajoute Leonel Pontes dans les colonnes du Parisien. S’il est discret, il n’hésite pas à dire ce qu’il pense que ce soit avec les jeunes ou les moins jeunes. Il sait accompagner les nouveaux et n’hésite pas à donner des consignes sur le terrain. Quand les choses ne se passent pas comme prévues, il sait le faire entendre mais toujours avec le respect d’autrui. Il est profondément humain dans ses échanges. « Il est capable d’avoir aussi bien une discussion avec Messi qu’avec les jeunes », confie un habitué du Camp des Loges. En privé, il possède un cercle très restreint d’amis et très rares sont ceux qui arrivent à « s’immiscer » dans son quotidien, explique Le Parisien. S’il met le collectif au-dessus de tout dans le football, il sait très bien mener une vie de solitaire dans la vie de tous les jours. « Un personnage discret, casanier et dont les rares sorties se résument à quelques dîners et des balades du côté du Louvre ou du jardin des Tuileries avec sa femme et ses trois enfants », conclu le journal.

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