Revue de presse PSG : reprise, inquiétude, grogne…

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 18 avril 2020 dans la presse hexagonale.

« L’hypothèse de terminer le Championnat à huis clos n’enchante pas les acteurs de la L1 que nous avons interrogés, principalement pour des raisons sanitaires, explique L’Equipe. Le corps médical étudie les modalités du déconfinement et les risques d’un retour à la compétition. Des doutes planent sur la viabilité d’une reprise des activités, prévues au mieux à partir du 11 mai. Les docteurs préconisent déjà une reprise par « petits groupes, puis collective en fonction des étapes du déconfinement ». Ce protocole sera accompagné par une large batterie d’examens naso-pharyngés, sérologiques, biologiques, cardiaques et même psychologiques, ce qui prendra du temps. Et si l’un de ces tests n’est pas disponible, « il ne doit pas y avoir de reprise », prévient un médecin, très sceptique vu l’envergure du chantier, qui doit passer par des laboratoires hors du club. […] Des joueurs auraient dépensé des centaines d’euros pour se faire dépister en priorité. […] Des études montrent que les risques de blessures musculaires sont « multipliés par six » dès la fin du deuxième  match, lorsque les cadences sont si élevées. On peut même prévoir une hécatombe, ce qui n’arrangerait ni les joueurs ni les clubs en vue d’éventuels transferts. La menace d’un « droit de retrait » devrait vite être agitée en cas de reprise. L’UNFP est prête à appuyer sur le bouton. […] Les dirigeants de clubs feront passer la santé des joueurs avant toute considération économique. »

« Alors que l’allocution présidentielle a redonné le sourire à de nombreux dirigeants, diffuseurs et autres acteurs du monde du sport, elle a aussi fait naître un vent de contestation, ou plutôt d‘inquiétude« , commente Le Parisien. « Interrogé sur le sujet l’ancien président du PSG et ex-patron du service des sports de Canal + et beIN Sports, Charles Biétry, convient qu’il est « extrêmement compliqué d’avoir un avis tranché sur la question » mais fait un constat glaçant. « Il y a certes de très gros enjeux financiers, mais il y a aussi un mort toutes les trois minutes en France, dit-il. Si on met les enjeux dans la balance, j’ai l’impression que ça penche plus d’un côté, non?« 

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