Hugo Leal : «Ronaldinho ? Il faisait des trucs de fou… Un vrai magicien !»

Le PSG se déplace ce dimanche en terre phocéenne pour rencontrer l’Olympique de Marseille. Le club de la capitale peut accroître son avance en tête de la Ligue 1 sur son meilleur ennemi et compter jusqu’à 13 points d’avance en cas de succès. Avant ce choc de la 11e journée, le quotidien L’Equipe est allé retrouver un ancien de la maison parisienne, le Portugais Hugo Leal. L’ancien milieu de terrain Rouge & Bleu est revenu sur son expérience dans la capitale française et a partagé ses meilleurs souvenirs.


Le meilleur joueur qu’il a côtoyé


Ronaldinho. Au PSG, j’ai été présenté à la presse en même temps que lui (en 2001). Ça met la pression. Dans la foulée, j’ai participé au tournage d’une pub d’un sponsor intitulée « Freestyle ». Face à la caméra, Ronnie a fait 15 minutes de jongles incroyables. Ensuite, l’équipe de tournage me dit : « Vas-y, c’est ton tour. » J’ai répondu : « Mais, ce n’est pas normal ce que vous venez de voir ! Il n’y a qu’un joueur au monde capable de faire ça ! ». Mon aventure à Paris a commencé comme ça, à côté du génie Ronaldinho. Il était le meilleur, le plus complet, le plus imprévisible. Lors des toros, il faisait des trucs de fou. Un vrai magicien.

Le joueur le plus impressionnant ?

Gabi Heinze. Il a fait une carrière incroyable, malgré des qualités techniques moyennes, mais il avait autre chose : la grinta, l’exemplarité, le sérieux. Il travaillait deux fois plus que les autres.

Le joueur le plus surprenant ?

Anelka. À chaque fois que j’avais des petits soucis, il n’hésitait pas à me défendre ou à exprimer ses opinions. Il était courageux, honnête. Un taiseux mais qui n’avait pas peur de se mouiller. J’ai bien aimé ce mec.

Le joueur qu’il voyait déjà devenir entraîneur ?

Pochettino. Il n’avait que six mois d’ancienneté mais il était déjà le capitaine du PSG avec Letizi et Déhu. Il ne connaissait pas le club, ne parlait pas français mais il était déjà le patron. Ça prouve quelque chose, non ? Luis avait vu son leadership, sa personnalité.

Une anecdote jamais racontée

Avant la finale de la Coupe de France, on affronte Auxerre en Championnat (0-2). À la première minute, je marque un but magnifique mais il est refusé à cause des fumigènes. J’étais dégouté et après le match, Fiorèse me dit : « T’inquiète pas, tu vas marquer en finale. » Moi je n’étais pas certain de débuter et je lui réponds : « Si je marque, je t’embrasse le cul ». Quand j’ai ouvert le score, je l’ai coursé. Ronaldinho m’est tombé dessus mais j’ai fini par attraper Fiorèse par le short et je lui ai fait un bisou sur les fesses.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page