Revue de presse PSG : Basaksehir, Tuchel, Leonardo, Marquinhos, 4-4-2…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 28 octobre 2020, jour de match de la phase de groupes de la Ligue des champions à Istanbul dans un contexte de tensions diplomatiques franco-turques (match à 18h55).

« Après une entame ratée, le PSG ne peut s’autoriser un nouveau faux pas en Ligue des champions, qui fragiliserait davantage la position de son coach, en froid avec son directeur sportif », prévient Le Parisien. « Tuchel persiste et signe puisque la formule (avec Marquinhos au milieu) sera la même ce soir devant Basaksehir. « Ce n’était pas une décision contre quelqu’un, contre Danilo, a justifié le coach. C’était pour l’équipe. J’ai l’impression, et c’est mon avis, qu’il (Marquinhos) est plus important pour nous au milieu. » Guidée par la provocation ou de franches convictions, la formule ne laisse en tout cas que peu de place à l’erreur. […] En interne, ses choix du week-end ont alimenté les conversations. D’aucuns y ont vu une marque de défiance vis-à-vis de Leonardo, qui n’avait pas trouvé bon de répondre aux souhaits de son coach en recrutant un nouveau défenseur central. Difficile de croire que le directeur sportif n’a pas eu la même lecture. Avec certains de ses interlocuteurs, il ne fait d’ailleurs plus mystère de son manque d’atomes crochus avec le technicien. Des signes qui confirment que le lien s’est rompu. Mais Paris n’a pas eu les moyens de recruter. Il n’a à priori pas les fonds, non plus, pour divorcer. A huit mois du terme du contrat de Tuchel, se séparer de l’Allemand et de son staff imposerait de trouver au moins 10M€. Jusqu’à preuve du contraire, à moins que Doha s’en mêle, Leonardo est donc parti pour devoir aimer ce qu’il a, à défaut d’avoir ce qu’il aime. »

« Face à Basaksehir, novice en Ligue des champions, le PSG se doit d’effacer l’accroc de Manchester United. Sinon, l’automne sera agité », assure L’Equipe. « Le PSG a besoin d’un petit coup de jus et un déplacement en Turquie constitue une expérience toujours intéressante à cet égard. Certes, le quasi huis-clos induit par la crise sanitaire (seuls 300 spectateurs environ seront autorisés) réduira fortement la pression populaire. […] Il faut croire que Tuchel a décidé de jouer son va-tout sans se soucier du « qu’en-dira-Leo ». En attisant les braises comme il l’a fait, peut-être espère-t-il bousculer ses joueurs ? Hors du coup contre Manchester United, les stars parisiennes vont devoir prendre leurs responsabilités, savoir ce qu’ils attendent de cette nouvelle campagne débutée dans un climat de doute et d’interrogations. […] Plus de deux ans après son arrivée, Tuchel peine toujours à donner une identité collective à son PSG. Le simple fait que la question de l’avenir de Tuchel se pose, deux mois après la finale de la C1, résume bien la part que ses dirigeants lui attribuent dans cette performance pourtant historique. »

Marquinhos « évoluera de nouveau dans l’entrejeu, dans un système à quatre attaquants où Kean et Sarabia sont en ballottage », anticipe L’Equipe. « Lors de l’opposition, le capitaine parisien a été aligné dans l’entre-jeu au côté de Herrera. L’équipe des titulaires pressentis, avec quatre joueurs offensifs, était organisée dans un système en 4-4-2 (ou 4-2-3-1 quand Neymar repique dans l’axe). […] Conséquence de la présence de Marquinhos au milieu, Danilo Pereira était associé à Kimpembe en charnière. Il devrait en être de même ce soir, Kehrer étant un peu court pour débuter et Diallo n’ayant pas offert toutes les garanties en axial droit. Ménagé contre Dijon, Florenzi tiendra sa place à droite tandis que Kurzawa officiera à gauche. Enfin, dans le but, Rico a débuté l’opposition avec les titulaires avant de permuter avec Navas. Un signe, alors que le Costaricain avait été laissé au repos ce week-end en raison de douleurs ? Ou juste une précaution ? » Le journal sportif observe également que Kylian Mbappé « n’a toujours pas marqué en 2020 en Ligue des champions. Il reste sur six matches sans but, sa plus longue disette dans la compétition. »

« Capitaine, défenseur, milieu… Marquinhos, qui a hérité cet été du brassard au PSG, fait office cette saison de liant dans une équipe déstabilisée par les absences et qui affronte le Basaksehir Istanbul », commente l’AFP. « Dans un groupe qui a perdu cet été plusieurs de ses leaders (Silva, Cavani), Marquinhos joue ainsi un rôle capital. A Istanbul, où la victoire est déjà obligatoire, le chaînon manquant devrait être de retour. Et l’embellie qui va avec ? »

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