La géniale anecdote de Papus Camara sur Ibrahimovic et Ancelotti

Zoumana Camara a passé huit ans au PSG en tant que joueur (2007-2015). Il a tout vécu avec le club de la capitale. Il s’est remémoré quelques souvenirs de son passage à Paris.

Actuel entraîneur des U19 du PSG, Zoumana Camara a terminé sa carrière de joueur au PSG après huit ans au club (2007-2015). Dès sa fin de carrière, il a intégré le staff de Laurent Blanc. Il a ensuite été dans ceux d’Unai Emery et Thomas Tuchel, avant donc de prendre la tête des U19 du PSG en 2021. Dans une interview accordée à l’Equipe, l’ancien défenseur central est revenu sur quelques évènements forts de sa carrière hors du terrain.

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Le joueur le plus fort qu’il a côtoyé en Ligue 1

« Zlatan. Quelle exigence ! Il met la pression aux autres mais il est tout aussi exigeant avec lui. Il est puissant, agile et capable de gestes incroyables ! Tu lui envoies un ballon pas bien maîtrisé, il lève la jambe et le contrôle… Une technique impressionnante pour son gabarit (1,95 m) et une agressivité de défenseur. »

Il aurait pu jouer au PSG bien avant

« J’étais à Marseille et je devais signer au PSG avec Luis Fernandez. Je le vois dans un restaurant marocain à Paris. Il prend un papier : « La saison prochaine, je veux jouer avec une défense à trois, Heinze, Pochettino et toi. » J’étais emballé et, au final, ça ne s’est pas fait… C’était Paris ! Môme, je venais au Parc, à Auteuil, avec mes amis de Colombes (Hauts-de-Seine). Sur le terrain, c’était Le Guen et Kombouaré, que j’ai eus plus tard comme coaches (au PSG), Weah avec qui j’ai eu la chance de jouer (OM), Bravo, Ginola, Roche, Ricardo… Parfois, nos éducateurs nous faisaient partir avant la fin parce que les skinheads de Boulogne faisaient le tour pour venir en découdre. C’était chaud. »

Son plus gros fou rire

« À Evian qui nous a sortis en Coupe de France avec le PSG (en quarts de finale, le 17 avril 2013, 1-1, 4-1 aux t.a.b.). Carlo Ancelotti s’était énervé à la mi-temps. Il met un coup de pied dans un carton vide qui atterrit sur la tête d’Ibra ! Ibra se demande ce qui se passe ! Et comme c’est lui, on attend qu’il se passe quelque chose… C’était tellement surprenant que même lui n’a pas bronché. Plus tard, pendant des semaines, on en reparlait en rigolant. Quelle scène ! »

Sa plus belle fête d’après-match

« Celle du titre de champion au Trocadéro (en 2013), le seul qu’on ait fêté en ville, après tout s’est passé au Parc. C’était incroyable de parader dans la ville ! Il y avait un mélange d’euphorie, de ferveur, on sentait qu’on flirtait avec le danger, à tout moment ça pouvait exploser. Même Beckham avait rarement vu ça. »

Son rôle d’adjoint

« Ça m’a fait peur au début… Quand tu arrêtes, tu as l’impression d’arrêter quelque chose que tu maîtrises depuis vingt ans. Et là, un mois après, tu repars de zéro… Ça s’est fait progressivement. Laurent Blanc m’avait d’abord donné une totale liberté, m’a laissé mesituer sans me donner de tâche précise. Je ne voulais pas être l’animateur. J’ai toujours essayé d’être utile aux entraîneurs. À chaque fois qu’un nouveau technicien arrivait, Unai Emery (2016) puis Thomas Tuchel (2018), mon discours, c’était un peu : « Tu rentres dans une maison ou un appartement, moi j’y suis déjà, je connais les lieux. C’est toi qui vas être propriétaire, qui va décider, mais je vais te faire gagner du temps, sans influencer ton opinion.« 

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