La ministre des Sports évoque la possibilité du PSG d’acheter le Stade de France
Depuis plusieurs semaines, la question du souhait des dirigeants du PSG de devenir propriétaire de son stade fait la une. Dans l’idéal, ils voudraient le Parc des Princes. Mais le Stade de France est l’une des possibilités en raison de l’intransigeance de la Mairie de Paris. La ministre des Sports a évoqué la possibilité de la vente du Stade de France au PSG.
Alors que la possibilité d’acheter le Stade France n’était pas une chose prioritaire pour les dirigeants du PSG il y a quelques semaines, cette possibilité prend finalement de l’ampleur au vu de la résistance de la Mairie de Paris dans son souhait de ne pas vendre le Parc des Princes. Il y a quelques jours, le PSG a fait savoir qu’il allait candidater pour le rachat du stade de Saint-Denis. Présente au Sénat ce mercredi dans le cadre des questions au gouvernement, Amélie Ouéda-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques a été questionnée par le sénateur centriste Laurent Lafon pour savoir l’Etat peut vendre cet emblème sportif à « une structure appartenant à un État étranger.»
« Il n’y a pas de raison d’écarter un investisseur étranger »
« S’il devait y en avoir un qui réponde aux conditions protectrices, qui dans le cadre d’une cession seraient de toute façon fixées par la loi, ou si cet investisseur étranger devait participer à un groupement d’opérateurs, il n’y a pas de raison de l’écarter a priori et par principe. L’État cherche le meilleur projet de long terme en gardant la vocation sportive du stade et en préservant les intérêts économiques et financiers de l’État« , indique la ministre dans des propos relayés par Le Parisien. Elle a ensuite été questionné sur le rôle des fédérations de football et de rugby. « Elles sont libres de candidater, libres de s’associer à un candidat, libres de négocier les conditions d’utilisation du stade. Ce qui est important, c’est qu’elles puissent échanger avec l’ensemble des candidats dans le respect de l’équité et du droit de la concurrence.«