Le capitanat, Griezmann, Le Graët… Les premiers propos de Mbappé comme capitaine des Bleus

Nommé nouveau capitaine de l’équipe de France par Didier Deschamps, Kylian Mbappé a tenu sa première conférence de presse dans son nouveau rôle.

À 24 ans, Kylian Mbappé écrit une nouvelle page de son histoire en équipe de France. Suite aux retraites internationales de Hugo Lloris et Raphaël Varane, l’attaquant du PSG sera le nouveau capitaine des Bleus. Et à la veille du match face aux Pays-Bas (20h45 sur TF1), dans le cadre des qualifications pour l’Euro 2024, l’attaquant français a répondu aux questions des médias depuis Clairefontaine. Extraits choisis.

C’est quoi un bon capitaine selon lui

« Un bon capitaine, c’est quelqu’un tourné vers l’équipe, rassembleur, fédérateur et capable d’emmener quelqu’un dans son sillage. »

Quel type de capitaine a-t-il envie d’être

« Un capitaine, c’est en fonction de la personnalité de chacun. Je veux être tourné vers les autres, laisser la possibilité aux autres de s’exprimer. Ce serait une erreur pour moi de bousculer tout cela. Je n’ai pas envie de décider et de m’imposer. »

Comment devient-on un capitaine fédérateur ?

« Je ne vais pas me transformer. J’ai une parole écoutée dans le vestiaire, il faut l’utiliser de la meilleure des façons. La meilleure façon est de penser au collectif et d’être uni. »

Doit-il défendre plus pour montrer l’exemple ?

« (rires) C’est une question d’organisation. Je ferai toujours ce que me demande mon entraîneur. »

Sa discussion avec Griezmann

« J’ai parlé avec Antoine car il était déçu. C’est compréhensible et c’est une réaction qui s’entend. Je lui ai dit que j’aurais eu la même réaction, c’est peut-être le joueur le plus important de l’ère Deschamps. Je ne suis pas son supérieur hiérarchique. On va être main dans la main lui et moi pour essayer de faire régner cette équipe de France au niveau mondial. S’il a quelque chose à dire devant le groupe, moi je m’assois et j’écoute. Il ne faut fermer la porte à personne, chacun est libre de s’exprimer. »

Ce qu’il a ressenti personnellement au moment de l’annonce de Deschamps

« C’est avant tout un kiff, je suis capitaine de mon pays, c’est quelque chose qu’on ne peut pas éluder. C’est une nouvelle responsabilité, je vais l’assumer naturellement, ça ne va pas changer ma manière de jouer mais peut-être ma manière de me comporter. »

Son image d’égoïste

« Je ne comprends pas mais je l’accepte. C’est la vie d’un joueur de haut niveau, les gens jugent sans le vivre de l’intérieur et je n’ai pas de problème avec ça. Les joueurs qui ont joué avec moi savent que mon obsession est de gagner et on ne peut pas gagner seul. J’accepte mais je ne comprends pas forcément parce que les gens ne savent pas le comportement que j’ai dans un vestiaire. »

La démission de Le Graët et son tweet

« Que mes paroles fassent grand bruit je le sais et c’est pour cela que je me suis exprimé (en rapport aux propos maladroits de Noël Le Graët sur Zinedine Zidane, ndlr). Il a démissionné, il faut le remercier pour ce qu’il a fait parce qu’il n’a pas fait que des choses négatives. Mais maintenant il ne fait plus partie de l’actualité de l’équipe de France. »

Avait-il toujours envie d’être capitaine

« Quand le sélectionneur vient te voir et te dit ‘est-ce que tu veux être capitaine ?’, ta bouche dit oui tout de suite. Le sélectionneur m’a parlé et m’a demandé si ça me tentait. Mais trois mois avant, je me suis jamais dit que j’allais être capitaine. Maintenant, il va falloir que je m’habitue à mon nouveau rôle. »

Quel capitaine vous a demandé d’être Didier Deschamps

« Il veut que je sois fédérateur, que j’emmene cette équipe dans mon sillage. Je suis le lien entre les générations. »

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