Le Graët : « Zidane va peut-être prendre le PSG »
Il reste encore trois rencontres dans cet exercice 2021/2022 pour le PSG. Les Parisiens, déjà champions de France, n’ont plus grand chose à jouer. Éliminés en Ligue des Champion et en Coupe de France, les Rouge & Bleu ne pourront plus garnir leur palmarès et se projettent déjà sur la saison suivante qui sera marquée par la Coupe du Monde au Qatar. Une compétition qui pourrait indirectement avoir une incidence sur l’avenir sur le banc de touche du Paris Saint-Germain. Pisté par le club de la capitale depuis des mois, Zinédine Zidane pourrait aussi rebondir en équipe de France en cas de désillusion lors du prochain mondial. Interrogé par le quotidien L’Équipe, Noël Le Graët est resté vague sur le futur de Didier Deschamps.
« On veut défendre notre titre. Mais l’objectif, c’est au moins le dernier carré, comme d’habitude. On discutera après. Il y a le salarié qu’il est. Mais c’est aussi un ami. J’ai avec lui des rapports d’une grande courtoisie. Déjà, il faut faire attention à ce que l’on dit. Zidane a montré à Madrid qu’il avait des qualités que l’on imaginait à peine. Dans l’esprit des Français, il peut être un successeur. Mais ce n’est pas mon objectif. On verra. Si Didier et moi, on se sépare, il fera sûrement partie des options. Si j’ai des contacts avec Zidane ? Vous me voyez dire aujourd’hui : ‘C’est Zidane qui va remplacer Deschamps ?’ On verra. Zidane va peut-être prendre le PSG. Pour l’équipe de France, il faut être libre. Mais aujourd’hui, on va tout faire pour mettre Didier dans les meilleures conditions pour gagner cette Coupe du monde. »
Le président de la Fédération Française de Football s’est aussi exprimé sur le cas de Kylian Mbappé et ses droits à l’image.
« Je n’étais pas là. Mais je l’ai eu au bout du fil et je pensais à un moment qu’il allait descendre. Mais il avait sûrement son avocate avec un autre téléphone… Résultat, il n’est pas descendu. Dans cette affaire, ce qui me fait plaisir, c’est que j’ai réuni les autres joueurs à Marseille (à l’occasion de France-Côte d’Ivoire) pour savoir ce qu’ils pensaient. Ensuite, à Lille (pour France-Afrique du Sud), Hugo Lloris, au nom des copains, est venu me voir pour me dire : « Ne changez rien. Il faut une égalité parfaite des primes entre les joueurs. » Ça a duré dix minutes. Concernant Mbappé, je vais rencontrer prochainement son avocate pour discuter. S’il n’accepte pas le fonctionnement, il n’aura pas d’argent, c’est tout. Les joueurs ont 30 % de ce que donne la FIFA. Lloris est un homme respectable. Varane, aussi, m’a dit : « Président, on ne veut pas changer. » Égalité parfaite. On ne parle pas de fric. Pour son avocate, les contrats avec les joueurs étaient soi-disant obsolètes. Ce n’est pas vrai. Mais, je le redis, ce qui me rassure, c’est l’attitude générale des joueurs. Et Kylian, franchement, je ne joue pas aux faux culs, je l’aime vraiment beaucoup. Je crois qu’il respecte la Fédé. Le football n’est pas un sport individuel. »