Le « J’accuse » de Bruno Roger-Petit

Bruno Roger-Petit accuse tous les acteurs parisiens de ce Barça/PSG qu’on aimerait oublier.

« La faute professionnelle est impardonnable. Insupportable. Pire que la pire des pires. Tous coupables, sans exception. Tous à traîner devant la Cour d’assises du football français, écrit le journaliste sur son blog Le FigaroJ’accuse Trapp d’être le mauvais gardien que l’on se refuse à considérer comme tel. J‘accuse Marquinhos de faute professionnelle sur le second but. Et sur le penalty provoqué par Suarez, parce que tombé dans le piège. J’accuse Thiago Silva de désertion mentale. J’accuse Kurzawa de dilettantisme et d’inconséquence. J’accuse Meunier d’être tombé face à Neymar. J’accuse Verratti d’avoir manqué à Verratti. J’accuse Rabiot d’avoir une mentalité de U11. J’accuse Matuidi d’avoir été dépassé, lui d’habitude si fort mentalement. J’accuse Draxler de n’avoir pas su où se placer durant toute la rencontre. J’accuse Lucas d’avoir fait du Lucas, d’avoir joué comme s’il affrontait Dijon ou Guinguamp, en touriste de luxe. J’accuse Di Maria d’être redevenu le Di Maria de la première partie de saison. J’accuse Aurier d’être guez. J’accuse Krychowiak d’être la victime d’Emery. J’accuse Cavani d’être le seul à être digne de la Ligue des champions. Il devrait refuser de jouer dans une telle équipe. J’accuse enfin Emery de ne pas être l’entraîneur de haut niveau que sa secte d’admirateurs porte aux nues. Que pèsent les trois Europe League gagnées avec Séville au regard de ce désastre ? Rien. Rien de rien. Absolument rien. « Maintenant, il faut assumer » a dit Emery après la catastrophe. Très bien. Qu’il assume. qu’il présente des excuses, et s’en aille, sur la pointe des pieds, en souhaitant qu’on l’oublie. »

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