Jean-Claude Blanc : « Je souhaite dire le sentiment de trahison qu’éprouve le PSG »

Directeur général délégué du PSG depuis 2011, Jean-Claude Blanc ne chôme pas avec les publications à répétition dans le cadre des Football Leaks. Le dirigeant a repris la parole, dans L’Equipe et Le Parisien, pour reconnaître l’existence de fiches de recruteurs dans lesquelles il y a une précision ethnique, mais pour préciser qu’il s’agissait d’une initiative personnelle de Marc Westerloppe que le club ignorait. Une enquête interne menée par deux avocats extérieurs au club a été lancée. Les résultats sont attendus dans deux semaines.

« Je souhaite dire le sentiment de trahison qu’éprouve le PSG. Les valeurs de lutte contre toute forme de discrimination sont celles qui nous habitent depuis longtemps. Le PSG est au courant depuis 30 jours, après que des journalistes (de France 2) nous ont apporté la preuve d’un fichage systématique. Celui-ci intégrait des mentions inacceptables et illégales sur des joueurs au sein de la cellule de recrutement hors Île-de-France, déclare Jean-Claude Blanc dans la presse. Il y a quatre ans, nous avons reçu une alerte sur des propos ambigus tenus lors d’une réunion du département formation. J’ai convoqué Marc Westerloppe dans un cadre formel. Il a reçu une lettre lui indiquant qu’il pouvait être licencié au terme de cette procédure. Il a nié les propos et pratiquer toute forme de discrimination. En respectant le droit des salariés, j’ai décidé de ne pas le sanctionner mais de faire un rappel à l’ordre. Et j’ai convoqué l’ensemble des équipes de la formation pour faire un rappel à la loi et à l’éthique. […] Dans cette réunion, aucune mention de ces fiches n’a été faite. Et leur existence n’est pas remontée par un autre canal, ni le comité d’entreprise, ni les ressources humaines, etc. […] Ce que montrent les premières conclusions de cette enquête, c’est qu’au départ du responsable de cette cellule hors Ile-de-France, ce fichage inacceptable s’est arrêté. Si des individus encore au club ont eu des comportements inacceptables, ceux-ci seront sanctionnés. […] Une fois l’enquête interne terminée, on verra quel type de sanctions nous prendrons pour les gens de cette cellule encore là. Et on n’exclut pas de se porter en justice contre ceux qui ne sont plus là et qui ont développé de telles pratiques. »

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