[L’édito de Daniel] « Pastore le mal aimé »

Midi, c’est Juampi. Vous avez apprécié les billets de Daniel. Il vous propose désormais un édito du lundi au vendredi, à la mi-journée.

La polémique sur le « very bad trip » à la sauce parisienne a donc fait pschitt vendredi soir peu après 22h30. Un 4-0 net et sans bavures à attribuer grandement à certains des protagonistes de ce voyage a définitivement prouvé que ces grands professionnels le restent en toutes occasions, dont acte.

Cette rencontre a signé le retour d’El Flaco sur le terrain occupant le poste habituellement dévolu à Matuidi. Le moins que l’on puisse dire est que l’argentin fut rayonnant sur le terrain entre passe décisive et pressing de tous les instants. Or, lorsque le coach Blanc fut interrogé sur la prestation de son numéro 27, son verdict fut très mesuré pour ne pas dire sévère.
Le Cévenol s’évertuant seulement à souligner une première mi temps poussive puis une deuxième mi temps où « Ravier » éleva son niveau de jeu…

Cette sévérité n’est pas forcément nouvelle de la part du Cévenol au sujet de Pastore. Or, lorsque l’on se penche de plus près sur l’apport d’El Flaco dans ce match, on constate qu’il a, à lui seul, apporté une réponse à tous les manques du PSG de ces dernières semaines: une verticalité dans le jeu, un pouvoir d’accélération ou encore une capacité à construire le jeu et apporter le danger sans pour autant laisser de côté le pressing ou le travail de récupération…

Le PSG prépare d’ores et déjà son futur mercato en cochant des noms de potentielles recrues sur ses petits papiers. Cependant, il ne faudrait pas perdre à l’esprit qu’au sein même de l’effectif existe déjà des profils sous utilisés par la force des blessures ou des choix de l’entraîneur qui apporteraient grandement à l’équipe en vue de l’année prochaine. Je pense ici à Marquinhos et donc à Pastore. Pastore cet artiste incompris de son entraîneur, Pastore ce mal aimé. On dit qu’on se rend compte de la valeur des gens quand on les perd. Nous supporters nous connaissons déjà là valeur de notre Flaco et n’osons imaginer le mal que son départ provoquerait: un sentiment ultime de gâchis. Espérons que Lolo lui ne le poussera pas aveuglément à nous quitter…

Daniel Julian

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