Leonardo avoue que le Cheikh al-Thani a eu « une importance » dans la venue de Verratti au PSG

Grégoire Anne29 octobre 2017

En pleine tournée des médias français, Leonardo, le nouvel entraîneur d’Antalyaspor, a évoqué la possibilité de recruter Neymar dès 2011 pour le PSG lorsqu’il occupait le poste de directeur sportif du club.

« Neymar au PSG, c’est formidable. On parle d’un joueur qui est charismatique. C’est un très bon joueur. Il incarne la joie de jouer. Il est complètement imprévisible. C’est une star de cinéma. Sa gestion est très importante. Pas seulement pour les égos. Quand la structure monte, monte et monte, le club doit rester le plus fort. Même s’il y a Neymar ou Cristiano Ronaldo. Le club est une institution à respecter. Le club va guider le projet, ce n’est pas Neymar, indique-t-il avant de repenser au début du projet. On a parlé avec Neymar. C’était en 2011. On voyait déjà qu’il allait devenir le Neymar d’aujourd’hui. Son projet était de rester au Brésil jusqu’en 2014. »

Pendant les deux ans au PSG, Leonardo s’est dit fier de la confiance que lui ont accordé les dirigeants du club : « Le PSG m’a donné 100% de confiance. Il m’a donné la carte blanche pour gérer le club. Quand j’ai parlé la première fois avec le propriétaire du PSG, je pouvais même revenir comme entraîneur. Au niveau de l’union, on est arrivés à la conclusion que c’était mieux de terminer la relation. Le PSG avait besoin d’un tout. Avec Nasser, il y avait une complicité totale. On se parlait 24 heures par jour. On pensait à chaque détail, à chaque chose, cela me procurait énormément de plaisir. »

Concernant le recrutement de Marco Verratti, le Brésilien a avoué que le Cheikh Tamim-al-Thani avait pesé dans la décision : « Oui, c’est vrai. Il a eu une importance dans notre décision. Il connait le football. Pour dire la vérité, on essayait de signer Modric. Ce n’était pas possible. On a alors décidé de faire Thiago Silva et Ibrahimovic. Modric en plus, c’était un peu trop. On a viré vers quelque chose de plus faisable comme Verratti. Tout le monde était convaincu par lui, alors on l’a fait. »

Enfin, sur la reconversion de Maxwell au poste de directeur sportif adjoint du PSG, Leonardo pense que la relation avec Antero Henrique est une très bonne chose : « Sa reconversion me fait plaisir. Quand il a commencé à jouer au Brésil, tout le monde le comparait un peu à moi. Ça me faisait déjà plaisir. C’est presque une reconversion normale. Avec Antero Henrique, c’est une combinaison très forte. Entre quelqu’un de très expérimenté et quelqu’un qui a vécu le PSG sur le terrain. Maxwell a toutes les qualités au niveau personnel pour bien faire au niveau du sportif. »