La revue de presse PSG

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mercredi 18 mars 2015.

« Le calendrier se bouscule pour Zlatan Ibrahimovic. Demain, son nom résonnera au sein de deux commissions de discipline différentes. Celle de la LFP et celle de l’UEFA, rappelle Le ParisienPour la défense de son joueur, le PSG a adressé un dossier à la commission de contrôle, d’éthique et de discipline de l’instance européenne. Le PSG établit un parallèle entre l’action de Valence et celle de Stamford Bridge et souligne qu’Ibra replie ses jambes avant l’impact avec Oscar pour minimiser l’impact. Dans un autre registre, le comportement des joueurs de Chelsea est souligné avec force. Ils étaient neuf autour de l’arbitre avant la sortie du carton rouge. Enfin, le PSG a compilé quelques articles de presse anglaise publiés le lendemain du match. Des articles qui remettent en question la légitimité de ce carton rouge. »

On ne trouvera dans L’Equipe qu’un petit encart évoquant les excuses de Serge Aurier à l’arbitre de Chelsea/PSG (lire ici).

« Prétendument condamné, Laurent Blanc, ragaillardi par la qualification obtenue face à Chelsea, a prouvé depuis plusieurs mois qu’il était bien mieux et bien plus qu’un simple technicien de transition, affirme France FootballDix défaites en cent matches officiels sur le banc parisien, le ratio est plus qu’acceptable. Mais, au-delà des chiffres, demeure l’image d’un entraîneur toujours capable de prendre ses distances avec des événements dont il n’est pas dupe de la vraie-fausse importance. Si l’on devait chercher le maillon faible d’un club aux folles ambitions, ne le trouverait-on pas plutôt du côté d’un président tombé de nulle part voilà quatre ans avec ses valises pleines de billets et dont l’impatience parfois exprimée cadre mal avec l’échelle du temps du football de très haut niveau ? C’est ainsi qu’il a fait fuir Carlo Ancelotti, un coach prestigieux dont il n’a pas pu ou su retrouver l’équivalent, sans que cela ait un caractère de gravité, sauf pour lui bien sûr. L’échec patent du très provocateur José Mourinho lors de la double confrontation contre Paris est la plus grande victoire de Laurent Blanc, lequel traverse sa vie professionnelle avec une éternelle bonne éducation en bandoulière. Et quand, une fois Chelsea vaincu dans des conditions extraordinaires, l’envie lui prit de redessiner la carte de son territoire, ce fut pour dire que si la victoire est toujours celle des joueurs et rarement de leur entraîneur, la défaite, en revanche, quelles qu’en soient les circonstances, revient toujours dans la figure de ce dernier et qu’il trouvait cela normal. Là où tant d’autres en auraient profité pour régler des comptes avec les gens de plume ou de paroles, Blanc sut conserver, dans ce moment si fort, ce recul qui lui sied si bien et qui devrait en faire un intouchable. Avec son formidable palmarès de joueur, qui lui confère une dimension supérieure, son expérience et ses conquêtes d’entraîneur, son discours toujours mesuré, son flegme au presque parfait et ses décisions quotidiennes beaucoup plus subtiles et fortes qu’il y paraît, Laurent Blanc ressemble à une sorte de coach idéalQuelqu’un en somme que l’on doit protéger, car il fait partie d’une espèce rare. »

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